Accueil / Conjoncture / Rapport de la Banque mondiale sur l’économie algérienne : Benabderrahmane critique la position de l’APS

Rapport de la Banque mondiale sur l’économie algérienne : Benabderrahmane critique la position de l’APS

Dans une grande dépêche, l’Agence Algérie presse service (APS) a longuement critiqué le dernier rapport de conjoncture de la banque mondiale sur la situation économique de l’Algérie. L’APS a accusé la BM de sortir « de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande». Le contenu du rapport a été qualifié d’ «informations tendancieuses et sournoises sur la situation économique en Algérie».

Il ne s’agissait pas d’un commentaire isolé, ne représentant que soit même, mais d’un texte annonçant la position « officielle de l’Algérie.»

« L’Algérie condamne et rejette dans le fond et dans la forme cette immixtion flagrante de la Banque mondiale. Il s’agit d’une vaine tentative de déstabilisation à la soft power d’un pays qui avance mais qui dérange », lit-on dans l’article de l’APS.

Cette position n’a pas recueilli l’assentiment du premier ministre Aimen BenAderrahmane. Ce dernier a clairement exprimé son désaccord avec ce qu’a été écrit.

« Certains médias ont exagéré dans l’analyse de la teneur » du rapport de la Banque mondiale, en le présentant comme un « document uniquement négatif », a déclaré jeudi le Premier ministre dans une conférence de presse.

« Même si on n’est pas d’accord sur certaines données, ce rapport regorge d’indicateurs positifs », a-t-il déclaré. Le Premier ministre a appelé à une « lecture approfondie du rapport », pour « éviter toute sensibilité entre ces institutions et l’Algérie ».

Par ailleurs, M. Benabderrahmane a annoncé que le taux de croissance de l’économie nationale était de 4,1% à fin 2021, faisant état d’une « amélioration constante » de la  situation économique en Algérie.

Le Premier ministre a ajouté que « la situation économique de l’Algérie est une exception dans la région, voire par rapport à certains grands pays », affirmant que l’Algérie « a su mobiliser les capacités de production nationale, ce qui lui a permis de réduire ses importations et d’éviter de recourir à l’endettement extérieur ou à la planche à billets ».

« Nous n’irons pas à l’endettement extérieur ni encore à la planche à billets », a affirmé le Premier ministre.

Aziz.T

A propos LA NATION

Voir Aussi

Présidence de la république : mouvement partiel dans le corps des walis

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a opéré, mercredi, un mouvement partiel dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *