Les prix du gaz naturel explosaient lundi, après l’annonce de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1.
Dans la matinée, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen évoluait à 278,500 euros le mégawattheure (MWh), s’envolant de près de 30%, soit sa plus forte hausse en une séance depuis les premiers
jours de la crise en Ukraine.
Vendredi, le russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement “complètement” arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine de ce pipeline vital pour l’approvisionnement des Européens.
Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir découvert des “fuites d’huile” dans la turbine, lors de cette opération de maintenance.
Avec cette nouvelle fermeture du gazoduc, “la crise énergétique européenne est entrée dans une nouvelle phase critique”, alertent des analystes.
“Ce sont les craintes du pire scénario auquel les dirigeants européens s’étaient préparés”, ont-ils commenté.
L’envol du prix lundi compensait en une séance une grande partie du plongeon de la semaine précédente.
Par ailleurs, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, montait de 2,83% à 95,65 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, prenait quant à lui 2,67%, à 89,19 dollars, poussés par une potentielle réduction de la production de l’Opep+.
APS