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Le pétrole à son plus haut niveau depuis 2 ans et demi

L’optimisme s’est emparé du marché du brut mardi à quelques heures du sommet de l’Opep+, le cours du brut de référence outre-Atlantique retrouvant un niveau de prix plus vu depuis plus de deux ans et demi.

le baril de BrentBRENT  de la mer du Nord pour livraison en août valait 70,76 dollars à Londres, en hausse de 2,08% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril de WTIWTI  pour le mois de juillet s’appréciait de 2,74% à 68,14 dollars.

Le BrentBRENT et le WTIWTI . ont atteint un peu plus tôt dans la séance 71,00 dollars et 68,42 dollars, des prix respectivement plus vu depuis le 8 mars de cette année et le 23 octobre 2018.

Les investisseurs ont les yeux tournés vers le sommet ministériel réunissant les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), emmenés par l’Arabie saoudite, et leurs alliés, dont la Russie, partenaires via l’accord OPEP+.

Cette réunion sera précédée du désormais mensuel Comité de suivi de l’accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC) dont le début est prévu à 11H00 GMT (13H00 HEC).

A l’ordre du jour, décider “si et dans quelle mesure le groupe va assouplir ses restrictions de production” résume Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Le marché s’attend à une hausse “progressive et prudente” de la production d’or noir du cartel, qui laisse volontairement sous terre des millions de barils chaque jour depuis le début de la pandémie de Covid-19 pour adapter son offre à une demande moribonde.

Mais les perspectives de cette dernière sont tout autres désormais.

La reprise est même là, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a relevé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2021 et 2022.

Après une récession historique en 2020, qui a vu l’économie mondiale se contracter de 3,5%, l’OCDE pronostique une hausse du PIB de 5,8% en 2021, “le taux le plus élevé depuis 1973” a précisé l’économiste en chef de l’institution, Laurence Boone, lors d’une conférence de presse.

L’OPEP doit cependant tenir compte de l’Iran, qui “attend en embuscade la levée de ses sanctions“, explique Mme Ozkardeskaya.

La République islamique est en effet engagée dans des négociations indirectes avec les États-Unis à Vienne, par l’entremise des Européens, afin de ressusciter un accord encadrant son programme nucléaire.

Si les pourparlers aboutissent, la levée d’un certain nombre de sanctions économiques, dont l’embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, pourrait conduire à une forte hausse de la production de Téhéran.

Le ministre du Pétrole iranien Bijan Namdar Zanganeh, cité par Shana, l’agence officielle de son ministère, a d’ailleurs qualifié lundi de “priorité” un quasi-triplement de sa production actuelle.

Agences

 

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