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Le ministre français des AE. à Alger : un premier pas vers le dégel

Alors que les relations entre l’Algérie et la France traversent une période de gel sans précédent, le ministre français des affaires étrangères a atterri mercredi à Alger. Il s’agit d’«une visite de travail et d’évaluation des relations bilatérales», a annoncé la veille un communiqué du ministère algérien des affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.De son côté, le Quai d’Orsay a indiqué qu’il s’agit d’une «visite de travail, d’évaluation et de relance des relations».

Outre des entretiens avec son homologue algérien, le chef de la diplomatie française a été reçu par le président de la république, Abdelmajid Tebboune.

La visite de Le Diran, annone, vraisemblablement, le début du dégel d’une situation qui n’arrange pas les intérêts de l’ancienne puissance coloniale en Algérie, et surtout dans le Sahel africain, une région où la position de l’Algérie est incontournable. 

La France a vu son influence en Afrique se rétrécir comme peau de chagrin. L’apport de l’Algérie est crucial pour se donner une nouvelle forme. Or, il parait que les choses ont commencé à changer avec une prise de conscience des dirigeants, d’une part, et avec l’émergence d’autres acteurs à l’instar de la Russie qui prend-pied dans le Sahel.

Les déclarations anti-françaises de dirigeants maliens, la décision algérienne de réduire les contacts à leurs plus simples expressions ont donné des sueurs froides à l’establishment en France. L’ancienne puissance coloniale perd le contrôle sur sa traditionnelle zone d’influence.

A l’origine de la crise, la décision du ministère français de l’intérieur de réduire le nombre de visas délivrés aux Algériens. Les autorités algériennes ont jugé la décision injuste. Des jours après, le président Emanuel Macron a tenu des propos désobligeant sur le pouvoir en Algérie et sur la Nation algérienne et son histoire. La réaction de l’Algérie a été très forte. Le rappel de son ambassadeur à Paris est le point culminant de l’expression de sa colère.

Abir.N.

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