Accueil / National / France-Algérie : Tebboune en France «fin septembre, début octobre»

France-Algérie : Tebboune en France «fin septembre, début octobre»

Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune effectuera une visite d’Etat en France « fin septembre, début octobre ». C’est ce qui a été convenu entre lui et son homologue français Emmanuel Macron lors d’un entretien téléphonique tenu lundi. “Les deux présidents ont, enfin, convenu, de la visite officielle du président de la République en France, qui aura lieu à la fin septembre, début octobre, la date officielle de la visite devant être fixée ultérieurement”, a précisé un communiqué de la présidence de la république.

La visite de Abdelmadjid Tebboune en France a été plusieurs fois sur fond de tensions récurrentes entre les deux pays. La brouille, à ce niveaux de représentativité, a duré plus de temps que d’habitude. Le dernier contact entre les deux chefs d’Etats remonte à près d’un nom. Entre temps le président Tebboune a effectué deux importants déplacements. Le premier en Russie, et le deuxième en Chine, alors que la visite en France était programmée avant celle de la Russie.

La visite, programmée d’abord au début de mai 2023, au moment où des manifestations monstres secouées les villes françaises. Une autre date a été fixée pour le mois de juin, mais sans suite.

Selon Alger, les conditions d’une visite n’étaient «pas idoines». Parmi ces conditions, la question de la mémoire, les dossiers économiques et le problème récurent de la circulation des personnes entre les deux pays et plus précisément la délivrance des visas pour les Algériens désirant se rendre en France.

Fin décembre, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a dévoilé les cinq dossiers « lourds » en suspens et qui bloquent la tenue de cette visite. Il a cité dans l’ordre : la mémoire, la mobilité, la coopération économique, le Sahara et les conséquences des essais nucléaires et les archives.

Le ministre a révélé aussi que la France refusait de restituer le burnous et l’épée de l’Émir Abdelkader qui se trouvent dans le château d’Amboise où celui qui est considéré comme le fondateur de l’État algérien moderne a combattu la France coloniale, a été emprisonné entre 1842 et 1852.

Alger et Paris n’ont pas pu aussi s’entendre sur le calendrier de la visite.

Lors de ce dernier entretien téléphonique, les deux président ont évoqué «les relations bilatérales et des questions de dimension régionale et internationale», a indiqué le communiqué de la Présidence de la République.

Lors de cet appel, ajoute la même source, «le président de la République “a exprimé sa profonde inquiétude concernant les développements de la situation en Palestine occupée, en particulier à Ghaza”, ajoute la même source. Les deux présidents ont également évoqué “les perspectives économiques communes profitables aux deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des terres rares et de l’industrie ferroviaire”.

Selon la présidence française, « Les deux présidents ont évoqué l’approfondissement du partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie dans la suite de la déclaration d’Alger (août 2022 NDLR)» conclue lors de la visite de M. Macron à Alger en août 2022, a précisé l’Elysée. Ce partenariat renouvelé doit être noué « sur le plan économique, énergétique, agricole, éducatif et culturel, ainsi qu’en matière de mobilités et d’échanges humains », a insisté la présidence française.

« S’agissant des questions mémorielles, ils se sont félicités des récentes avancées de la commission mixte franco-algérienne d’historiens présidée par les professeurs Mohamed Lahcen Zeghidi et Benjamin Stora, qui se réunira de nouveau en avril », a ajouté l’Elysée.

Sid Ali

A propos LA NATION

Voir Aussi

Avec l’introduction du CPA : la capitalisation boursière a dépassé les 500 milliards DA

De 71 milliards de dinars environ à fin 2023,  le capital de la Bourse d’Alger …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *