L’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de 12 pays, édictée la semaine passée par Donald Trump, est entrée en vigueur à 4h01 TU dans la nuit de dimanche 8 à lundi 9 juin, selon le texte du décret présidentiel.
Cette décision, prise afin de « protéger les Etats-Unis des terroristes étrangers et des autres menaces pour la sécurité nationale », selon la proclamation présidentielle, concerne les ressortissants d’Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée Equatoriale, d’Erythrée, d’Haïti, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.
L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leur visa.
Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
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