Une source bien informée a indiqué qu’un nouveau projet de trêve dans la bande de Gaza a été proposé par les médiateurs à la fois au mouvement Hamas et au gouvernement de l’occupation israélienne, dans le cadre d’un accord partiel visant à initier des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent. Ce projet n’est pas nouveau, mais constitue une réintroduction d’une proposition déjà soumise au cours des dernières semaines. Il prévoit une trêve de 60 jours à Gaza, en échange de la libération par les factions palestiniennes de 10 otages israéliens.
La source a affirmé que le Hamas a fait preuve d’une flexibilité totale à l’égard de cette proposition, sans émettre de réserves, dans une tentative de supprimer les prétextes que pourrait invoquer l’occupation pour retarder la mise en œuvre de l’accord. Un communiqué officiel du Hamas est attendu dans les prochaines heures, tandis que les médiateurs attendent la réponse du gouvernement israélien.
Le Hamas a donné son accord de principe au projet, et il est prévu qu’un communiqué officiel soit publié prochainement. Un climat d’optimisme entoure la possibilité d’une acceptation par l’occupation israélienne, étant donné qu’elle avait déjà approuvé cette même proposition par le passé. Le Hamas a également montré une grande souplesse dans ses remarques précédentes, en retirant certaines de ses demandes, notamment concernant les cartes de retrait israélien et les conditions de libération des prisonniers.
Le projet inclut également des mécanismes pour l’introduction de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, ainsi que des discussions sur l’avenir de la “Fondation humanitaire de Gaza”, des éléments qui seront abordés lors des négociations finales destinées à aboutir à un cessez-le-feu permanent et global.
Cette proposition a été au cœur d’un cycle de négociations indirectes à Doha entre le Hamas et Israël. Elle prévoit la libération de 10 otages israéliens vivants en deux phases, ainsi que la restitution des corps de 18 autres en trois étapes, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et de l’augmentation de l’aide humanitaire au territoire assiégé.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a indiqué que des délégations palestiniennes et qataries sont présentes au Caire pour discuter des efforts visant à mettre fin à la guerre israélienne sur Gaza. L’Égypte, le Qatar et les États-Unis jouent un rôle de médiation depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023.
Il convient de rappeler que, lors de sa réponse précédente, le Hamas avait exigé des modifications aux cartes de retrait israélien, demandant notamment le retrait des forces d’occupation des zones résidentielles, tout en acceptant le maintien de forces militaires israéliennes à une profondeur de 800 mètres dans les zones est et nord de la bande de Gaza.