Jamais depuis sa création le dinar ne fut si mal en point qu’en cette année 2021…et sans faire le passage obligé que font les méninges pour le comparer au 21,10 de l’Euro, on imagine mal où va s’arrêter sa dégringolade .
Le baromètre étant le prix hallucinant des voitures d’occasion, qui sont passées en l’espace d’une année et demi du simple au triple !
Les petites voitures qu’on appelle les citadines et qui culminaient à 120 briques (neuves) coûtent désormais plus de 3 millions de dinars !!!
Du 300%. Alors pour les berlines de moyennes gammes, il vaut mieux ne pas y penser car ça commence vers le demi- milliard. Ce n’est plus un prix, c’est une rançon.
Pourtant dans la pub des voitures sur les télés étrangères , on peut se payer une caisse neuve rien qu’avec 150 euros/mois !
Pourquoi et comment est- on arrivé là ? Cela fait 3 ans presque que l’état n’arrive pas à importer une seule voiture neuve. A ce rythme et à ces prix, on mettra 30 ans pour se payer une petite voiture neuve à 300 briques, dit le quidam désabusé.
À ce moment, et sous d’autres cieux, les voitures seront sans chauffeurs et pas aussi chères .
Cela va faire presque 3 ans que nous sommes de retour à l’occase…départ . Avec rouille, spasmes et haut le cœur. Bonjour le tourneur, le fraiseur, le rectifieur du vilebrequin.
Chacun se fait bricoleur et , tout le monde mécano.
Les pannes sont monnaie courante…et la rage est souveraine quand le joint-spi mitraille les allergies faciles.
Ça gicle de partout…le rêve s’allonge sous le cric et l’huile fuyante rajoute à la propension du grain de peau à contracter des mélanomes .
La voiture ex maîtresse facile devient une mijaurée inaccessible .
En tout cas, et Algérie nouvelle ou pas, ne manquait qu’une saloperie de voiture d’occase à 300 patates…pour définitivement dérégler notre mécanique…de l’espoir.