Le grand Israël, architecte éternel des guerres au Proche-Orient, remet ça.
Des colons sionistes essayent de déloger des habitants palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est , Et hop ! c’est le fait accompli qui commande l’intrigue.
Les populations musulmanes de la ville sainte crient au scandale, et Israël réprime dans le sang les candidats aux protestations.
Incapable d’accepter sans mépris et sans préjugés l’irruption – sur sa propre terre – d’une forme d’humanité différente, l’état hébreu arrose Gaza.
Et si cette effraction dans l’intimité des maisons et de la mosquée d’El Aqsa apparentait à s’y méprendre à une tentative de mainmise totale d’israêl sur la Palestine, Lieux Saints musulmans compris ?
Quand bien même ce serait le cas, les dirigeants arabes, prisonniers frileux de leur morgue, condamnent comme d’hab, par voie diplomatique et , sous la douceur élégante de leur prose, ils saisissent le Conseil de sécurité, ce label fallacieux où trône le dieu-veto américain.
La réaction sans gloire des dirigeants arabes n’est-elle pas à la mesure des malheurs qui frappent les palestiniens ?
La règle de cette malédiction : la tragédie survient en toute certitude lorsque le désastre arabe s’accompagne d’une prolifération de discours susceptibles des conversions les plus inattendues.
Depuis la fameuse « oued-Amizour »condamne l’agression israélienne au Liban-Sud”, on croyait révolus ces bruits hideux et tintinnabulants qui essaient à la place des Israéliens de trouver la parade à l’agression ou de cerner les traits d’un chagrin, d’une horreur par une compassion passive.
Comme une effraction intime de l’honneur, la passivité n’a pas fini de suinter à travers les interstices de l’impuissance arabe .
Entre-temps, les enfants de Palestine engourdis de désespoir, n’ont que la force de leurs bras et la couleur de leurs pierres pour combattre l’occupation .
Puisque tourmenteur et tourmenté n’en font qu’un, Benjamin Netanyahu, plus arrogant que jamais, est apparu à la télé pour dire que la chasse aux palestiniens et la colonisation ne s’arrêteront jamais…car cette fois-ci cautionnées par la normalisation avec quelques états arabes.
La tragique chaconne de la chasse au palestinien, commencée en 1948, se prolonge. Elle est la honte bue des arabes qu’Israël fait trembler… même à des milliers de kilomètres de Tel-Aviv
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