La population mondiale étouffe. La pandémie inattendue, alias le Covid-corona, sème la terreur et récolte chaque jour son lot ininterrompu de victimes. Masque, gestes barrières, distanciation physique, lavage permanent des mains…fais pas ci, fait pas ça .Rien n’y fit ! Le combat est impitoyable, sans merci. C’était déjà dur avant le corona, dans un pays comme l’Algérie qui vivote en permanence entre diabète, hypertension, cardiopathie, dialyse, colopathie et conseils médicaux jamais écoutés.
Bienvenu dans l’Algérie des patients qui se fichent royalement des recommandations médicales : Ne pas boire, ne pas fumer, faire du sport ou tout au moins de la marche, limiter sa consommation de sucre, de gras, de viande, de lait…Mission impossible au pays de la pizza aux 3 poisons ( harissa, mayonnaise et ketchup), de l’omelette-frite à l’huile létale et du chawarma hallucinogène .
6 mois après son entrée en scène, le Coronavirus donne le tournis aux scientifiques, aux chercheurs, aux épidémiologistes et aux gouvernants. Le communiqué de l’OMS du 03 août donne froid dans le dos. Son directeur général a fait savoir qu’il n’y aurait peut-être jamais de solutions définitives contre la pandémie du COVID-19, et ce en dépit de la course aux vaccins en cours. ( Il y’a à présent 165 vaccins candidats à la commercialisation autour du Globe, dont 6 ont entamé ou autorisé à commencer les essais de phase 3 sur les humains).
« Il n’y a pas de panacée et il n’y en aura peut-être jamais », a déclaré le DG de l’OMS qui passe de la gravité de la situation à la prophétie gratuite.
Le comité d’urgence de l’OMS recommande aux dirigeants politiques et sanitaires de la planète de
« tester, isoler, traiter, rechercher et mettre en quarantaine leurs contacts », allusion au fantomatique patient zéro. Est-ce que tous les pays le font ou sont en mesure de le faire ?
En Algérie, les autorités ont décidé la réouverture progressive des mosquées, des plages et des parcs fermés depuis plus de 5 mois. Où ça nous mènera-t-il ? La réponse s’en remet à l’espoir…et l’espoir fait vivre.
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