Le projet de résolution présenté par l’Algérie a reçu le soutien de 13 membres du Conseil Sécurité, contre l’opposition d’un membre et l’abstention d’un autre membre, à savoir le représentant britannique.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a pas réussi, aujourd’hui, à faire adopter le projet de résolution déposé par l’Algérie pour un cessez-le-feu “immédiat” dans la bande de Gaza, après que les États-Unis aient utilisé leur droit de “Veto”. Les Etats-Unis ont opposé leur veto au projet de résolution de l’Algérie exigeant un cessez-le-feu immédiat humanitaire qui «doit être respecté par toutes les parties et rejetant le déplacement forcé des civils palestiniens». Le projet algérien a reçu le soutien de 13 membres du Conseil Sécurité, contre l’opposition d’un membre et l’abstention d’un autre membre, à savoir le représentant britannique. Il est à noter que c’est pour la troisième fois que Washington utilise son droit de veto depuis sa le début de l’agression de l’occupant sioniste contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.
Alors que le monde cherche à mettre fin à l’agression sioniste sauvage contre la bande de Gaza et de travailler pour arriver à la paix, les États-Unis d’Amérique, qui soutenaient l’entité sionsiste, ont fait avorter tous les efforts internationaux, en utilisant le droit de veto contre la résolution du Conseil de sécurité qui appelle à une «trêve humanitaire» à Ghaza, en octobre et décembre de l’année dernière.
L’échec du Conseil de sécurité à adopter le projet de résolution de l’Algérie intervient au moment où de nombreux pays, des organisations et organismes internationaux de défense des droits de l’homme et humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme, surtout que le bilan non définitif de l’agression de l’occupant sioniste en cours contre la bande de Gaza, qui est à son
137 e jour, est de 29.195 martyrs et 69.170 blessés. L’agression que mène l’occupant sioniste depuis plus de quatre ans contre Ghaza a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent , en donnant cours à un déplacement de plus de 85% de la population qui est de 1,9 million de personnes, selon les données publiées par les autorités palestiniennes et les Nations Unies, au moment où les responsables de l’entité sioniste menacent de lancer une opération militaire terrestre
Sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, mettant en danger la vie de plus de 1,4 million de de Palestiniens.
Le projet de résolution, déposé il y a quelques jours par l’Algérie, membre non-permanent du Conseil de sécurité, appelle à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, théâtre d’agressions sionistes barbares depuis le 7 octobre 2023, qui ont fait plus de 29.000 martyrs et des dizaines de milliers de blessés, en majorité des femmes et des enfants. Le vote sur ce projet de résolution intervient après la décision fin janvier par la Cour internationale de Justice (CIJ) qui a appelé l’entité sioniste à arrêter de cibler des civils palestiniens, de sanctionner les responsables sionistes incitant à la violence et d’autoriser l’entrée sans obstacles de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, un verdict prononcé par rapport à la requête déposée par l’Afrique du Sud accusant l’entité sioniste de “crimes de génocides” dans l’enclave palestinienne assiégée.
Le représentant Permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Ammar Bendjama, aujourd’hui mardi à New York, a affirmé que le vote que les membres du conseil de sécurité sur le projet de résolution présenté par l’Algérie est soutien au droit des Palestiniens à la vie. Il a expliqué, dans son discours devant le Conseil de sécurité, avant le vote sur le projet de résolution, qu’un vote positif va redonner l’espoir à des centaines de milliers d’enfants palestiniens de retourner à l’école et de jouir de leur droit à l’éducation. Au contraire, voter contre le projet de résolution c’est votre pour la mise à mort de leur rêve pour une vie meilleure.
Ali.C