Le Président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir a mis en avant dans un message de condoléances les qualités du penseur et sociologue algérien, Ali Al Kenz, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 74 ans, qualifiant le défunt d’une des sommités de l’univers de la pensée et du savoir.
Avec la disparition d’Ali Al Kenz, “l’Algérie perd une des sommités de l’univers de la pensée et du savoir, parti en léguant un capital de savoir renfermant des théories inégalables, notamment celles inhérentes à la sociologie”, a écrit le président du CNES, affirmant que l’œuvre du défunt inspirera les générations à venir.
“Le défunt a été de longues années durant un modèle à suivre pour ses analyses judicieuses en matière de développement, des mutations sociales et de l’économie du développement”, a ajouté M. Tir.
Et d’ajouter “nous avons perdu un véritable trésor, de par des ouvrages et contributions dont le renom a rayonné au delà des frontières nationales, atteignant même l’universalité, grâce à la précision, la perspicacité et l’objectivité de sa pensée”.
Né en 1946 à Skikda, Ali El Kenz a été maitre-assistant de philosophie à l’université d’Alger de 1970 à 1974, puis Professeur de sociologie dans la même université jusqu’en 1993, ainsi que directeur de recherches au Centre de recherches en économie appliquée au développement (Cread) à Alger.
Le défunt avait également à son actif de nombreux ouvrages, dont “L’économie de l’Algérie” (1980), “Les maîtres penseurs” (1985), “L’Algérie et la modernité” (1989), “Le hasard et l’histoire” (1990), “Au fil de la crise” (1993), “Gramsci dans le monde arabe” (1994) ou encore “Ecrit d’exil” (2009), en plus d’avoir signé de très nombreuses contributions dans la presse algérienne et de nombreuses revues scientifiques.
APS