Les échéances des examens et concours approchent, en même temps que la perspective de voir le confinement prendre fin recule et avec le croissement des angoisses et des inquiétudes. L’une des questions les plus urgentes qui hantent les Algériens est, sans conteste : à quand le retour des classes?
La réponse est difficile. Les autorités gardent le silence, et le débat, lui aussi confiné, commence à peine à poindre du nez. Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) propose purement et simplement l’annulation des examens du 5ème et du BEM. En revanche, le syndicat propose le maintenant du baccalauréat mais en reportant sa date pour la fin août ou début septembre.
« En tant que syndicat, nous suggérons que, étant donné que le programme d’études a été achevé à environ 80% pendant les premier et deuxième semestres, le calcul de deux trimestres pour le passage à tous les niveaux, exempter les élèves des examens du certificat de l’enseignement primaire ainsi que du certificat de l’enseignement moyen, les rémunérer avec les points des premier et deuxième semestres, dans le passage aux classes supérieures et le report de l’examen du baccalauréat au début du mois de septembre ou à la fin du mois d’août en fonction des conditions du pays du fait de cette épidémie, avec fixation du seuil de cours pour les élèves de troisième année du baccalauréat 2020 en raison de la situation exceptionnelle que connaît le monde entier », indique le syndicat dans une lettre au autorités.
Cette position est dictée par un constat très simple : les cours prodigués vias les différents supports électroniques ne pourraient remplacer les classes. «Dans une lettre adressée au ministre de l’éducation nationale, le syndicat relève que les cours à distance ne sont pas une solution adéquate pour rattraper les cours du troisième trimestre aux élèves, sachant, que ceux qui n’ont pas internet n’ont pas accès à ces cours.»
Une rumeur a circulé, il ya quelques jours suggérant l’aménagement de l’année scolaire 2020 et celle de l’année prochaine. Ce que le ministère de l’Education nationale démentait formellement.
Ha.Sa