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Coopération sécuritaire : des élus algériens à l’Assemblée parlementaires de l’Otan  

Des députés des deux chambres du Parlement étaient présents à la 69e session de l’Assemblée parlementaire de l’Otan dont les travaux se sont achevés, hier, à Copenhague. Cette participation confirme la bonne santé des relations de l’Algérie avec l’Alliance atlantique.

Aïssa Naïli, président de la Commission de la Défense nationale du Conseil de la nation et deux députés de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Fouzi Bendjaballah et Ayoub Hammad, ont participé à la 69e session de l’Assemblée parlementaire de l’Otan dont les travaux se sont achevés, hier, à Copenhague.

Selon un communiqué du Conseil de la nation, la réunion a été consacrée à l’examen de plusieurs questions dont “la mobilisation sur les valeurs de la démocratie participative au sein de l’alliance, la préservation de l’ordre international fondé sur des règles, l’adaptation accélérée du système de dissuasion et de défense relevant de l’Otan y compris les régions de la Mer baltique et de la Mer noire outre la construction de capacités de résistance et de lutte contre les fake-news et la préservation des infrastructures vitales et des chaînes d’approvisionnement”.

C’est en mars 2000 que l’Algérie a adhéré au Dialogue méditerranéen : un cadre de concertation et de coopération où se réunissent les membres de l’Otan et des pays de la rive Sud de la Méditerranée. Le mécanisme régit plusieurs questions d’intérêt à travers l’organisation des réunions, des séminaires, des formations, des escales et d’autres activités.

Les relations entre l’Algérie et l’Otan ont connu un développement notable au fil des ans. Elles ont été ainsi marquées par deux visites officielles effectuées au siège de l’Otan par l’ancien président de la République, en 2001 et 2002. Celles-ci ont été suivies par la venue à Alger, en novembre 2004, de Jaap de Hoop Scheffer alors secrétaire général de l’organisation.

En 2022, c’était au tour du secrétaire général adjoint délégué pour les affaires politiques et la politique de sécurité, Javier Colomina, de faire le même déplacement lors duquel il a rencontré plusieurs responsables du pays et prononcé un discours à l’Institut national d’études de stratégie globale. A cette occasion, il a souligné le rôle clé que joue l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, ainsi que l’expérience et la connaissance des questions de sécurité régionales dont elle dispose, notamment en matière de lutte contre le terrorisme.

D’autre part, le 17 mai 2021, des experts algériens ont pris part à une activité scientifique en collaboration avec des homologues français et suédois pour mettre au point des solutions technologiques utilisable dans la lutte contre le terrorisme.

Inscrit dans le cadre du programme pour la science au service de la paix et de la sécurité de l’Otan, ce travail a permis la mise au point de la première technologie d’imagerie à ondes térahertz en Afrique du Nord. Le système permettra de détecter des objets et produits dangereux, comme des armes à feu et des explosifs, et pourra trouver des applications dans le domaine de la protection de sites exposés à des menaces terroristes, selon les explications de l’Otan.

Avec la situation chaotique qui prévaut au Sahel et la récente série de coups d’Etat qui ont introduit des changements de régimes dans certains pays de la région, la coopération de l’Algérie et l’Otan est certainement appelée à se renforcer.

Ali Younsi-Massi  

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