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Conflit du Sahara occidental : les Américains reconsidèrent leur position

La guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre Ghaza, le conflit du Sahara occidental, la coopération militaire et le dossier de l’énergie, ce sont là, les questions qui forment les contours des relations entre l’Algérie et les Etats-Unis. Et là où les réponses de l’ambassadrice Elizabeth Moore Aubin étaient attendues hier lors de son conférence de presse tenue hier à Alger.

Sur la question très sensible du conflit au Sahara occidental, Elizabeth Moore Aubin a adopté un ton qui tranche avec les déclarations du président américain lors de son premier mandat. Loin de rééditer la position de Donald Trump 1, l’ambassadrice a reconnu la complexité historique du conflit, qui dure depuis plus de cinquante ans. Elle a insisté sur l’engagement des États-Unis en faveur de la stabilité et de la prospérité dans la région, et a appelé à des négociations entre toutes les parties pour parvenir à une solution durable. Il ne s’agit plus d’un alignement purement et simplement sur les thèses marocaines. Au contraire, c’est un changement d’approche inauguré, on s’en souvient par l’émissaire du président américain, Massad Boulos, lors de sa dernière visite à Alger.

Sur la question palestinienne et la guerre d’extermination contre les Palestiniens. La diplomate américaine a souligné que les deux pays œuvrent ensemble pour la paix et l’allègement de la souffrance du peuple palestinien. Elle a assuré que Washington soutient les efforts humanitaires et remercie l’Algérie pour son rôle, tout en affirmant que les États-Unis travaillent à la libération des otages et à la fin de la menace représentée, selon elle, par le Hamas. Une position qui n’est pas du gout de l’Algérie. Pour l’opinion publique algérienne, et mondiale d’ailleurs, la guerre contre Ghaza est, aussi et surtout une guerre américaine. C’est avec le soutien américain total que l’entité sioniste fait ce qu’elle est entrain de faire et Ghaza et en Cisjordanie.

Pour le reste, l’ambassadrice a parlé de la coopération militaire, économique et énergétique entre l’Algérie et les Etats-Unis en termes, plutôt élogieux.

Elle a affirmé que les relations entre Alger et Washington connaissent une dynamique positive, marquée par un renforcement de la coopération dans ces domaines.

Sur le plan énergétique, elle a évoqué les discussions en cours avec Chevron et ExxonMobil autour de l’exploration du gaz de schiste, et souligné l’intérêt des États-Unis pour un partenariat énergétique renforcé avec l’Algérie, sans pour autant entrer dans les détails des négociations.

Dans le domaine économique, elle a indiqué que plus de 100 entreprises américaines sont actives en Algérie, représentant 29 % des investissements étrangers. Elle a souligné l’importance de soutenir le développement des énergies renouvelables et de participer à la transition énergétique du pays, grâce à des solutions technologiques innovantes proposées par des entreprises américaines.

Enfin, elle a salué la naissance du premier veau issu d’un projet agricole avec la société américaine Vermon, dans le cadre d’un programme visant à améliorer la production laitière en Algérie à partir de races bovines américaines. Elle a également souligné la participation record de l’Algérie au sommet SelectUSA 2025, preuve, selon elle, de l’intérêt croissant pour le renforcement des relations économiques bilatérales.

Synthèse : Sid Ali

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