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Blida : inauguration du premier méga hôpital privé en Algérie

Le secteur de la Santé se dote d’un hôpital d’une capacité de 300 lits à Beni Merad (Blida), premier édifice sanitaire privé en Algérie, a indiqué le ministère de la Santé mercredi, dans un communiqué.

Implanté dans la commune de Beni Merad à Blida, ce premier édifice sanitaire privé en Algérie, d’une capacité de 300 lits et assurant plusieurs spécialités, est le fruit d’un investissement privé, et s’étend sur une superficie de 4400 M2 sur un total de 18.200 M2.

En effet, toutes les facilitations ont été octroyées pour permettre la réalisation des travaux de ce méga projet et sa mise en service dans les délais impartis.

Le communiqué n’a soufflé mot sur le volume de l’investissement, le montant des crédits et les fonds propres. Aucune information, non plus, n’a été divulguée sur l’identité du propriétaire.

La même source ajoute : «la réalisation de nouvelles structures publiques et privées s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts visant à améliorer la qualité des services médicaux offerts aux patients, tel que prévu dans le programme de développement tracé par les hautes autorités du pays».

Ainsi, le paysage du secteur de la santé en Algérie se modifie significativement. Après les petits établissements, généralement spécialisés dans le traitement de quelques maladies, voici commence l’émergence de véritables hôpitaux.

Même si les établissements de santé privés en Algérie sont régis par la loi, leur organisation et fonctionnement restent flous et parfois même opaques.

Pour beaucoup, ce secteur est une machine à sous. On lui reproche les tarifs exorbitants des soins, et la non-délivrance de factures en bonne et due forme. Les critiques sont allées jusqu’à dénoncer la non responsabilité de ces établissements dans les différents cas de complication. Les complications restent l’affaire des hôpitaux publics.

Le cas le plus frappant est celui de l’accouchement par césarienne. Cette pratique a été imposée par les maternités privées, alors qu’elle n’est conseillée qu’en cas de nécessité absolue. C’est exclusivement une question d’argent au détriment de la santé de la femme et du nouveau-né. Faut-il rappeler que l’accouchement par césarienne dans une clinique privée coûte plusieurs fois le tarif d’un accouchement normal.

Sid Ali

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