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Blanchiment d’argent et de financement du terrorisme : le plan d’action du Comité national de coordination en débat

Aux yeux du ministre des Finances, le Comité National doit se saisir de la problématique de la mise à niveau du système national de lutte contre le blanchiment aussi bien dans les aspects de conformité des textes aux standards internationaux, mais également en veillant à l’efficacité des actions menées dans ce cadre.

La commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération des armes de destruction massive a tenu sa réunion ordinaire, sous la présidence du ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère. La réunion, tenue au siège du ministère des Finances, en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en sa qualité de vice-président de la commission, et de membres de cette instance, a été consacrée à l’examen de plusieurs points inscrits à l’ordre du jour et portant essentiellement sur la présentation du plan d’action du Comité National de Coordination chargé de gérer le dossier de la mise à niveau du système national LBC/FP du Groupe d’Action Financière, et l’avancement des travaux liés à l’élaboration du rapport national sur des risques de LBC/FP.

Dans son intervention à cette occasion, le ministre des Finances a insisté sur le caractère exceptionnellement important que revête cette réunion. Il a également indiqué que “cette problématique s’ajoute aux missions originales du Comité national qui sont : l’examen et l’adoption du rapport national d’évaluation des risques”.  Par ailleurs, M. Faid a invité tous les participants à “intensifier et coordonner les efforts pour défendre la position du pays vis-à-vis des instances internationales spécialisées, concernant la valorisation des actions entreprises pour améliorer la conformité et l’efficacité du système national”, ajoute le communiqué. Il a enjoint toutes les parties prenantes impliquées à “mobiliser les ressources de notre intelligence collective pour atteindre l’objectif recherché”.

Il est à noter que cette réunion a été marquée par la présentation du plan d’action du Comité National de Coordination et la présentation d’exposés concernant l’état d’avancement des travaux liés au processus d’évaluation nationale des risques, ainsi que des propositions pour accélérer la préparation du rapport national d’évaluation des risques et aligner le système national sur les normes internationales telles que définies par le Groupe d’action financière.

Pour sa part, le représentant de la cellule de traitement du renseignement financier a présenté le plan d’action de la cellule concernant les mesures de mise à niveau renforcées avec le Groupe d’action financière, et les avancées notables qui ont été réalisées. Afin de prendre en charge l’aspect de l’efficacité qui repose sur la coordination et la disponibilité, une journée d’études sera organisée le 5 juin au profit du groupe de travail intersectoriel chargé de la conduite de l’évaluation nationale des risques.

D’autre part, le Chef de projet pour la conduite de l’ENR a présenté, d’une manière détaillée, l’état d’avancement des travaux liés à l’élaboration du rapport national sur les risques. Il a en outre exposé les actions qui ont été réalisées ainsi que les actions qui restent à réaliser. La collecte et l’analyse de données, l’identification des acteurs explicité, l’évaluation des vulnérabilités et des menaces, ainsi que l’examen des politiques et des pratiques existantes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ont aussi été expliqué lors de cette présentation.

En conclusion, des recommandations ont été formulées relatives à des mesures à prendre afin de renforcer et d’enrichir le cadre législatif notamment, les projets de lois relatifs aux assurances et aux associations. L’accent a été également mis sur l’impératif de cordonner entre les différentes institutions et organismes concernés qui visent à promouvoir une meilleure compréhension des risques de blanchiment et de financement du terrorisme, conformément aux meilleures pratiques internationales.

Au terme de la réunion, le ministre a “réitéré à tous les présents son soutien indéfectible et a réaffirmé son engagement à les accompagner dans la réalisation de leurs missions”, selon le communiqué.

Synthèse : S.A.K

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