LA NATION Quotidien National D'information
Les candidats au baccalauréat 2025 ont poursuivi, hier lundi, leur deuxième journée d’épreuves avec les mathématiques dans la matinée, puis l’anglais dans l’après-midi.
Les réactions à l’épreuve de mathématiques ont été différentes selon les filières. Les élèves de Lettres et Philosophie ont quitté la salle avec le sourire : sujets abordables, questions simples sur les «suites et les fonctions »… « C’était dans nos cordes », confiaient plusieurs d’entre eux, soulagés.
Côté sciences expérimentales, l’ambiance était moins détendue. Beaucoup ont trouvé l’épreuve difficile, notamment le premier exercice, jugé complexe. Certains ont toutefois apprécié le fait que les questions soient indépendantes les unes des autres, ce qui permettait de traiter chaque partie sans pénalisation en cas d’erreur.
Les sujets abordés allaient des probabilités aux fonctions, en passant par les suites numériques et les nombres complexes. Le deuxième sujet a d’ailleurs été qualifié de « faux facile » par plusieurs candidats.
En Gestion et Économie, les élèves ont trouvé l’exercice sur les suites « classique », tandis que le premier sujet proposait une fonction et un exercice de probabilités. La plupart ont estimé que les questions restaient accessibles pour ceux qui avaient travaillé régulièrement.
Du côté des enseignants, le ton est plutôt rassurant : les sujets de cette session sont jugés équilibrés, adaptés à un niveau moyen, et relativement standards d’une filière à l’autre.
Pour rappel, plus de 800 000 candidats sont inscrits à cette session de juin 2025, répartis sur près de 3 000 centres à travers le pays. Les examens se déroulent sur cinq jours, dans une édition marquée par un nombre record de candidats libres, selon le ministère de l’Éducation nationale.
Amel Bessi
