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Attaf révèle la tenue d’un sommet très prochainement : l’Algérie prépare une alternative à l’Union du Maghreb arabe

«L’UMA est dans le coma», a déclaré mardi le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors d’une conférence de presse tenue à Alger.

Depuis longtemps cette organisation régionale à cessé de fonctionné. Elle ne dispose, dans son état actuel ni activité «ni même un secrétaire général avec les prérogatives d’un secrétaire général», a-t-il rappelé.

Cette situation a poussé l’Algérie à agir en cherchant une autre formule qui puisse aider les pays de la région à s’entraider dans un monde constitué d’alliance de toutes natures.

La démarche de l’Algérie est donc de tenter de combler un vide.

Mais, pour Attaf, « combler le vide ne signifie pas créer une alternative à ce qui existe ». « L’UMA existe mais elle est dans le coma, toutes ses institutions n’ont pas été dissoutes, les conventions ne sont plus en vigueur vu les circonstances mais elles sont là ».

La question qui s’est posée est la suivante : « En attendant le retour de l’UMA à la vie, devons-nous nous résigner à rester dans cette situation ? »

C’est pourquoi, dit Ahmed Attaf, le président Tebboune a « proposé une formule ». « Lorsque je me suis rendu dans les pays maghrébins comme envoyé spécial du président, ma mission était de leur expliquer ce dossier », témoigne-t-il, sans toutefois rien révéler de la nouvelle « formule » présidentielle.

Après la réunion qui a eu lieu en marge du sommet des pays exportateurs de gaz début mars à Alger, un sommet des chefs d’État est programmé, annonce Ahmed Attaf.

« Il aura lieu dans un avenir que je pourrais qualifier de proche », indique-t-il, sans préciser le pays qui va l’abriter ni les chefs d’État qui y prendront part. Interrogé sur une prétendue « réticence » de la Mauritanie, il a seulement suggéré au journaliste qui a posé la question de « suivre l’actualité ».

Pour rappel, les chefs d’Etats de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye ont convenu d’une réunion régulière dans l’un des trois pays. Pourrait-on déduire que ces trois pays sont déjà acquis à l’idée algérienne de chercher une autre alternative à l’organisation de l’unité maghrébine, une organisation qui n’existe que dans les archives de l’histoire.

Le président de la république s’est, en outre, entretenu avec le président mauritanien en l’informant de la tenue de la réunion avec les Tunisiens et les Libyens.

Il est tout à fait possible que la formule algérienne ne se limite pas aux pays de la région maghrébine. Faut-il rappeler que l’Egypte, par exemple, avait demandé l’adhésion dans l’Union du Maghreb arabe.

L’idée d’une nouvelle organisation régionale pourrait, également, séduire un certain nombre de pays dans la région du Sahel et même au-delà, jusqu’au lointaine Afrique du sud, un pays qui se trouve être l’allié de l’Algérie en toute circonstance.

Sid Ali

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