Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a réaffirmé l’engagement total de l’Algérie en faveur de la sécurité et de la stabilité de son voisinage, ainsi que son attachement à établir les meilleures relations possibles — solides, durables et bénéfiques — avec tous ses frères et voisins.
Dans l’allocution de l’Algérie prononcée lors du débat général de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Ahmed Attaf a dénoncé, pour la deuxième année consécutive, les attaques verbales proférées par un des putschistes au pouvoir au Mali à l’encontre de l’Algérie.
Le ministre n’a pas mâché ses mots à l’égard de ce responsable malien, le qualifiant de « poète raté », « putschiste notoire » et « soldat grossier », ajoutant que ses propos ne sont qu’un délire indigne ne suscitant que mépris et dégoût.
Il a poursuivi en déclarant que, plutôt que d’exceller dans l’art de faire porter aux autres la responsabilité de leurs échecs, ce militaire et ses semblables auraient mieux fait de se distinguer dans des domaines plus nobles, comme la restauration de la paix, la stabilisation du pays, l’amélioration des conditions de vie du peuple malien, ou encore la mise en place d’une gouvernance digne de l’histoire du Mali, fondée sur l’efficacité, l’intégrité, la loyauté et le dévouement.
Ahmed Attaf a souligné que le peuple malien mérite mieux que cette junte de conspirateurs, rappelant que le Mali ne peut être réduit à une poignée de dirigeants accrochés au pouvoir, incapables de concevoir un avenir autrement que par la domination de leur peuple.
Il a enfin assuré que la main de l’Algérie reste tendue, que ses efforts demeurent constants et que sa patience n’est ni tarie ni prête à l’être, afin de préserver les liens profonds et inébranlables qui unissent les deux pays, malgré les actes malveillants et indignes de leurs auteurs.
R.N