L’aviation de combat israélienne a mené un raid sur la banlieue sud de Beyrouth, plus précisément sur la large rue de Haret Hreik, visant un appartement résidentiel et une cible importante du Hezbollah.
Le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que l’armée israélienne avait mené une attaque au cœur de Beyrouth visant le « chef d’état-major du Hezbollah ».
Le communiqué succinct précisait : « Il y a peu, au cœur de Beyrouth, les forces de l’armée israélienne ont attaqué le chef d’état-major du Hezbollah, qui dirigeait les opérations de reconstruction et de réarmement de l’organisation », ajoutant que Netanyahou « avait donné l’ordre de mener l’attaque ».
La chaîne israélienne 14 a rapporté que la cible de l’assassinat dans la banlieue sud était Abou Ali al-Tabtabai, considéré comme le “numéro 2” du Hezbollah.
L’armée israélienne a annoncé avoir ciblé « un membre éminent du Hezbollah » dans la capitale libanaise.
Dans un bref communiqué, l’armée a déclaré : « Il y a peu, l’armée israélienne a mené une frappe précise visant un haut responsable du Hezbollah… à Beyrouth. »
La chaîne 14 israélienne a ajouté que la cible de l’assassinat dans la banlieue sud était Abou Ali al-Tabtabai, le “numéro 2” du Hezbollah.
La chaîne 12 israélienne a, pour sa part, indiqué que le raid avait été coordonné avec les Américains.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé la mort d’une personne et la blessure de 21 autres.
Le ministère a précisé, dans un communiqué, que « le raid de l’ennemi israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, cet après-midi (dimanche), a entraîné, selon un bilan préliminaire, la mort d’une personne et la blessure de vingt-et-une autres ».
Le ministère n’a pas donné de détails supplémentaires.
L’Agence nationale d’information (ANI) a rapporté qu’« une frappe ennemie contre la banlieue sud a visé un appartement dans un immeuble de Haret Hreik », indiquant qu’il y avait des blessés.
Elle a souligné que la frappe avait causé d’importants dégâts aux voitures et aux bâtiments environnants, révélant que deux missiles avaient été tirés en direction de l’immeuble visé dans la large rue de Haret Hreik, où des ambulances se sont rendues sur place pour évacuer les blessés.
Dans le même contexte, un correspondant du site Axios a indiqué, dans une publication sur la plateforme X citant un haut responsable américain, qu’Israël n’avait pas informé les États-Unis à l’avance du raid.
La publication ajoutait que le responsable avait déclaré que l’administration américaine avait été informée immédiatement après la frappe, tandis qu’un deuxième haut responsable affirmait que les États-Unis savaient depuis plusieurs jours qu’Israël prévoyait d’intensifier ses frappes au Liban.
497 violations israéliennes du cessez-le-feu
Le bureau d’information du gouvernement à Gaza a indiqué que l’occupation israélienne avait commis 497 violations documentées de l’accord de cessez-le-feu depuis son entrée en vigueur le 10 octobre 2025 et jusqu’au 22 novembre courant, « en violation directe du droit international humanitaire et du protocole annexé à l’accord ».
Dans un communiqué publié samedi soir, le bureau a précisé que 27 violations avaient été enregistrées pour la seule journée de samedi, entraînant la mort de 24 Palestiniens et la blessure de 87 autres, dans une escalade qui traduit la volonté de l’occupation de saper l’accord et d’imposer une réalité sanglante menaçant la sécurité et la stabilité dans la bande de Gaza.
Le communiqué souligne que depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les violations israéliennes ont causé 342 morts parmi les civils palestiniens, majoritairement des enfants, des femmes et des personnes âgées, ainsi que 875 blessés, tandis que 35 citoyens ont été arrêtés lors d’incursions et d’opérations de ratissage.
Le bureau précise que ces violations comprennent :
• 142 tirs directs, visant des civils, des habitations et des tentes de déplacés ;
• 21 incursions de véhicules militaires dans des zones résidentielles et agricoles, au-delà de la ligne jaune temporaire ;
• 228 bombardements terrestres, aériens et d’artillerie ;
• 100 opérations de destruction de maisons et d’infrastructures civiles, qualifiées de crimes systématiques visant à infliger une punition collective à la population.
Le bureau a condamné ces violations israéliennes répétées et « la remise en cause flagrante des engagements légaux et moraux », attribuant à l’occupation l’entière responsabilité des conséquences humanitaires et sécuritaires qui en découlent.
Il a mis en garde contre le fait que la poursuite de ces violations menace l’échec de tout effort international pour maintenir la trêve. Il a appelé les États-Unis, les médiateurs et le Conseil de sécurité à intervenir immédiatement pour faire pression sur Israël, stopper les agressions et l’obliger à respecter les termes de l’accord et le protocole humanitaire.
Le communiqué conclut que la poursuite de ces graves violations compromet davantage les chances de stabilité, et que seule une pression internationale sérieuse peut contraindre l’occupation à respecter le droit international et les résolutions de la légitimité internationale.
R.I
LA NATION Quotidien National D'information