Le secrétaire d’État adjoint américain désir se rendre à Alger

Washington cherche à consolider ses liens avec Alger

Le secrétaire d’État adjoint américain, Christopher Landau, a exprimé son vif désir de se rendre prochainement en Algérie, dans le cadre d’une volonté affirmée de son pays de renforcer les liens économiques avec Alger.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par l’ambassade des États-Unis en Algérie, M. Landau s’est adressé au “grand peuple algérien”, soulignant que l’un de ses engagements récents les plus marquants concerne l’élargissement des perspectives commerciales entre les deux nations. Il a insisté sur les “énormes opportunités” qui existent et qui pourraient, selon lui, profiter pleinement aux deux peuples.

Il a également évoqué sa récente rencontre, à New York, avec le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf. Les deux responsables ont échangé sur les moyens concrets d’exploiter ces opportunités économiques.

Dans ce contexte, Christopher Landau a réaffirmé son attachement à la relation entre les États-Unis et l’Algérie, exprimant le souhait que les deux pays puissent se rapprocher davantage afin de construire ensemble un avenir plus prospère pour leurs citoyens respectifs.

En juillet dernier, le haut conseiller du Président américain pour l’Afrique, les Affaires arabes et le Moyen-Orient, M. Massad Boulos, s’est rendu à Alger où il a été reçu par le président de la république. Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Alger sur les réseaux sociaux, l’émissaire américain a déclaré : «Je suis venu en Algérie avec beaucoup d’enthousiasme et je la quitterai avec encore plus d’admiration, notamment au vu de la coopération qui unit nos deux pays», ajoutant que sa visite «n’est que le début d’une collaboration pour un avenir plus prospère pour nos deux pays et pour toute la région».

Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, Boulos a, encore déclaré La relation entre les Etats-Unis et l’Algérie est solide, et nos liens bilatéraux couvrent la coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de la culture. La signature, cette année, d’un protocole d’accord sur la coopération en matière de sécurité illustre les opportunités qui s’offrent à nous pour renforcer la paix et la stabilité régionales et internationales. Nous apprécions notre dialogue continu alors que nous travaillons à résoudre certains des problèmes les plus complexes, notamment pendant le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies. » Le conflit du Sahara occidental se trouve parmi les problèmes que l’administration Trump espère contribuer à régler. Chose que peux d’observateurs y croient réellement compte tenu des positions diamétralement opposées de l’Algérie et les Etats Unis.

Sid Ali