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Jil Jadid : Soufiane Djilali passe la main

Le président de Jil Jadid, Djilali Soufiane, a annoncé, dans une lettre envoyée à ses militants, son retrait de la présidence de son parti.  «Si j’ai eu le grand honneur de contribuer à la fondation puis à la conduite de Jil Jadid, l’heure est toutefois arrivée pour moi, dans cette phase de mon engagement de consacrer plus d’énergie au combat d’idées tout en favorisant l’émergence d’une nouvelle direction du parti », a-t-il écrit, avant de poursuivre : «à cet effet et en conformité avec nos statuts, je convoque un congrès extraordinaire qui devra, en toute liberté, désigner le prochain Président de Jil Jadid et ce dès que les conditions technico-administratives seront réunies». Mais ce retrait ne signifie pas la désertion du combat. «Quant à moi, si je quitte la présidence du parti, je ne quitte pas le combat. Ensemble, faisons en sorte que l’Algérie retrouve le chemin de la liberté, de la justice et de la dignité ! », a-t-il précisé.

Défendant don bilan à la tête de son parti, M.Soufiane a assuré qu’en 14 ans d’existence « Jil Jadid a préparé une pléiade de cadres de grande qualité ». «Son projet de société (l’un des rares qui soit proposé aux Algériens), son programme gouvernemental, ses multiples textes organisateurs et ses instances démocratiques font de lui un modèle de transparence », a-t-il insisté.

Par ailleurs, il a fait un constat critique de la situation politique du pays. « Alors que les partis politiques ont un rôle essentiel dans le fonctionnement d’une société moderne, notre système de gouvernance n’a malheureusement pas accepté de les voir actifs et encore moins autonomes. Dans la phase actuelle, il les veut simple caution et vise à restreindre de plus en plus le champ des libertés politiques tout en promouvant des appareils soumis pour faire valoir un multipartisme factice », a-t-il déploré, avant de poursuivre : «Nous vivons de fait dans une forme d’état d’exception permanent ».

Selon lui, il y a urgence à «rétablir la confiance entre les dirigeants eux-mêmes d’une part et entre le pouvoir constitué et le peuple d’autre part».  

R.N

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