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La solidarité algérienne avec Gaza prend une dimension plus visible. Une quatrième embarcation, Tika Bab El Maghariba, a levé l’ancre tard dans la nuit de mardi à mercredi depuis un port tunisien, rejoignant une flottille maghrébine intégrée à l’initiative maritime mondiale pour briser le blocus israélien sur la bande de Gaza.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du Flottille internationale pour Gaza, connue sous le nom de « Flottille de la Résistance », une mission humanitaire et politique regroupant plus de 50 navires venus du monde entier. Objectif : ouvrir un couloir maritime vers Gaza, acheminer de l’aide vitale et dénoncer un blocus jugé illégal et inhumain par de nombreuses organisations internationales.
L’Algérie a rejoint cette initiative régionale et internationale avec un engagement marqué. Tika Bab El Maghariba vient s’ajouter aux trois autres navires algériens ayant quitté la Tunisie ces derniers jours :
Le navire Amsterdam, parti lundi du port de Bizerte, avec huit militants algériens à bord, dont l’ancien président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, le vice-président de l’association El-Maali, cheikh Ounas Amara, et Zoubida Kharchi, cadre du Parti des travailleurs.
Deir Yassine, transportant plusieurs figures de la société civile, notamment Marouane Ben Gattaya, président de la Coordination populaire de soutien à la Palestine.
Asia Al-Ghawth, avec à bord le député et président de l’Initiative algérienne de soutien à la Palestine, Youssef Ajissa, ainsi que le sénateur Abdelbari Bouzenada.
En tout, près de 30 activistes algériens prennent part à cette mission solidaire, marquant un retour fort de la diplomatie populaire algérienne en faveur de la cause palestinienne.
Une flottille humanitaire de 50 navires vers Gaza
La flottille internationale, composée d’environ 50 navires, a commencé son périple dimanche soir depuis différents points d’Europe et du bassin méditerranéen. Elle transporte à son bord des centaines de militants, de médecins, de députés, d’intellectuels, et de représentants de la société civile, originaires de plus de 44 pays répartis sur les cinq continents.
R.N
