Des élèves ont assuré que le sujet de physique a dérouté les plus brillants d’entre eux. Il semble que la présentation du sujet a pris de court les élèves même si le contenu de la question a été traité pendant l’année scolaire.
La première journée de l’examen du BEM s’est déroulée dans de bonnes conditions de l’avis même des syndicats du secteur. Parents et syndicats se sont montrés satisfaits du bon déroulement jusqu’ici de cet important examen.
Les épreuves de langue arabe, d’éducation islamique et d’éducation civique ont été très abordables. Le chargé de communication du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Fouaz Medkour, a indiqué que «le sujet de langue arabe a été accessible à tous les élèves». Petite ombre au tableau : la première journée de l’examen a réservé une mauvaise surprise aux élèves qui ont trouvé des difficultés avec le sujet de physique. Des élèves ont assuré que le sujet de physique a dérouté les plus brillants d’entre eux. Il semble que la présentation du sujet a pris de court les élèves même si le contenu de la question a été traité pendant l’année scolaire.
Les différents acteurs du secteur de l’éducation se sont accordés à dire que le recours des élèves à la mémorisation systématique a freiné leur intelligence. L’élève est, donc, gagné par la peur et dérouté chaque fois qu’un sujet d’examen est formulé d’une manière différente du modèle des examens retenus au cours de l’année scolaire. Ce qui explique, selon eux, l’état de confusion des élèves, hier, face au sujet de la physique.
Le chargé de communication du CLA, Fouaz Medkour, a expliqué que les questions ont été posées indirectement, ce qui a surpris les élèves habitués à la méthode de construction de sujets fixes. Il a ajouté que la confiance aveugle que les élèves accordent aux sujets potentiels de leurs cours particuliers les a rendus incapables de réfléchir et de s’appuyer sur leur intelligence pour résoudre les questions.
Pour sa part, le porte-parole du CNAPESTE, Messaoud Boudiba, a estimé que les questions d’examen doivent être construites selon des normes connues qui ne s’écartent pas du cadre habituel ni en dehors du programme académique, pour servir le niveau de l’élève moyen.
Pour rappel, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed a donné, hier matin, depuis la wilaya d’El-Taref, le coup d’envoi des épreuves de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), session juin 2024. Au centre d’examen “Echahid Bechainia Mohamed Taher” dans la ville frontalière d’El-Aïoun à El Kala (wilaya d’El-taref), M. Belaabed, qui était accompagné du wali d’El Taref, Mohamed Meziane, des autorités locales et sécuritaires, de la famille éducative et d’associations de parents d’élèves, a procédé à l’ouverture des plis du sujet de Langue arabe.
Ali.C