Le plan de paix version Trump dessine déjà la disparition définitive du peuple palestinien tant la carte des territoires « laissés » au peuple palestinien est tellement rétrécie , tellement infime , que Nethanyahou himself n’aurait pu imaginer où rêver ! On y voit quelques hectares dévolus aux hères de Palestine , ces réfugiés sur leur propre terre .
Trump ou la négation de l’existence d’un peuple frappé d’un déni posé comme un absolu.
Trump ou comment le fait accompli commande la forfaiture.
Il était une fois un peuple avec sa terre bien dessinée , sa mer bien accordée et qui fut d’abord victime d’une simple déclaration au début du siècle ( Balfour 1917) pour ensuite voir se créer intra – muros , un état hébreu puis le partage de la Palestine après le 1er conflit de 1948.
1948 ou la Nakba ,qui vit un peuple déporté , chassé , dépossédé.
1967 , guerre des 6 jours, 1973 , guerre du Kippour , histoires et Histoire mêlées et puis la découpe de Jérusalem , l’occupation du Golan syrien , le plan de paix de Carter , l’ex accords d’Oslo et l’implantation industrielle des colonies israéliennes sur presque la totalité des territoires palestiniens occupés après 1967.
Janvier 2020 , Trump et son gendre, conscients de l’incapacité de la communauté internationale de faire la paix via la création de 2 états dans les frontières d’avant 1967 , opèrent un coup de force, et offrent la Palestine à Israël sur un plateau biblique. Et attribuent sans ciller à l’allié israélien une souveraineté sur un territoire qui ne lui appartient pas.
Dans le monde arabe , on fait comme d’hab…On condamne verbalement avec cette fois-ci l’Arabie saoudite qui salue les efforts américains et l’Égypte qui demande aux deux parties de prendre en considération la vision américaine .
Ah l’allégresse dans les ruines et la vassalité dans l’abdication : quel joli bouquet de félonie et d’impuissance arabes assumées !
La Palestine , puzzle dispersé d’un monde arabe que la lâcheté module , risque avec le plan de paix de Donald Trump , de totalement disparaître de la carte du monde. Et comme toujours, les arabes observent , passifs, mais avec un déshonneur toujours stable.