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Taleb Ibrahimi décline l’invitation  du « Forum civil pour le changement »

Liste des personnalités pour mener le dialogue

Ahmed Taled Ibrahimi, ancien ministre des affaires étrangère, emboite le pas à d’autres
personnalités en déclinant la proposition de faire partie de la commission devant mener
le dialogue entre le pouvoir et les acteurs politiques.
Dans un communiqué rendu public hier, l’ancien condidat aux élections présidentielles
de 1999, précise qu’il n’a pas été consulté par ceux qui ont inscrit son nom dans cette
fameuse liste de 13 personnalités, même s’il ne manque pas de les remercier pour «leur
confiance».
Taleb estime que le dialogue était inévitable pour rapprocher la distance entre le peuple
et le pouvoir afin de sortir le pays de l’impasse politique, et mettre fin à la corruption.
Il rappelle qu’il a toujours appelé à la réconciliation nationale même avant «l’explosion de
la tragédie nationale durant les années 90».
Pour autant Taleb soutient que n’importe quelle initiative visant à mettre fin à l’arbitraire
et «l’autoritarisme» doit reposer sur un postulat qu’il y a une «crise de confiance
profonde entre le peuple et ses gouvernants qui a provoqué la rupture du 22 février».
Et que d’après lui, la crise est d’une «telle profondeur notamment au sein de la jeunesse
qu’elle ne peut se suffire des solutions de replâtrages et de demi mesures».
Ce faisant, Taleb Ibrahimi pense que le pouvoir doit faire preuve d’une «réelle volonté
politique qui transcende les considérations conjoncturelles et qui satisfasse les
revendications des forces politiques et sociales qui réclament des mesures concrètes
préalables pour apaiser la situation et rassurer les esprits».
Or, Taleb Ibrahimi pense que le rôle de la commission du dialogue national ne serait pas
utile dans cette période «sauf si elle est indépendante dans sa gestion, libre et
souveraine dans ses décisions pour qu’elle contribue à construire un compromis national
sur la meilleure formule de concrétisation des revendications du Hirak populaire en vue
d’un changement radicale qui préserve l’Etat et l’esprit rassembleur de la proclamation
du 1er novembre».
R.N

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