Les nouvelles souches du coronavirus gagnent du terrain en Algérie.
Ce mardi, l’Institut pasteur Algérie a annoncé sur sa page facebook, la détection de six nouveaux cas de variant britannique et quinze nouveaux cas de variant nigérian.
« Dans la continuité des activités de séquençage des virus SARS-CoV-2 mises en place par l’Institut Pasteur d’Algérie dans le contexte de surveillance des variants circulant actuellement dans le monde, il a été procédé à la confirmation de six (06) nouveaux cas de variant britannique (B.1.1.7) et de quinze (15) nouveaux cas de variant nigérian (B.1.525) », a précisé l’Institut Pasteur.
S’agissant du variant britannique (B.1.1.7), l’Institut Pasteur d’Algérie a indiqué qu’il s’agit de deux (02) cas de la wilaya d’Alger, eux (02) cas de la wilaya de Blida, un (01) cas de la wilaya de Tizi-Ouzou et un (01) cas de la wilaya de Ain Defla.
Pour ce qui est du variant nigérian, l’Institut Pasteur d’Algérie a précisé qu’il s’agit de huit (08) cas de la wilaya d’Alger, dont deux (02) de la même famille, deux (02) cas de la wilaya de Ouargla (Hassi Messaoud), un (01) cas de la wilaya de Béjaïa, quatre (04) cas de la wilaya d’Illizi (In Amenas).
Selon les spécialistes, le variant britannique se caractérise par sa forte contagiosité. Les statistiques dans les pays touchés par ce variant indiquent une forte proportion des jeunes admis en réanimation.
La logique de la pandémie est que les nouveaux variants tendent à prendre la place des anciens. Le résultat se traduit par une succession des vagues. C’est ce qui se passe dans la plupart des pays de l’Europe de l’ouest où les variant britannique, sud africain et brésilien prennent la place de la souche dite sauvage.
Les autorités sanitaires en Algérie craignent, à juste titre, une flambée des contaminations à cause de l’arrivée de ces nouvelles souches, au moment où la campagne de vaccination est à l’arrêt faute de doses.
C’est pourquoi, les appels des autorités au respect des gestes barrières (distanciation physique, port du masque de protection, lavage fréquent des mains) se multiplient. Le communiqué de l’institut pasteur conclut que ces mesures restent le meilleur garant pour stopper la propagation du virus et l’apparition de nouveaux cas
Aziz.T
