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Selon l’immunologue Kamal Djenouhat : l’Algérie va instaurer un carnet de vaccination

La pandémie du coronavirus semble avoir, encore, de beaux jours devant elle. Malgré l’arrivée des vaccins et le démarrage, partout dans le monde, des campagnes de vaccination, tout le monde redoute un bond des infections, non seulement à cause des fêtes de fin d’année mais, surtout, du nouvel variant du virus venant de la grande Bretagne. C’est aussi le cas en Algérie.

Le professeur Kamal Djenouhat, président de la Société Algérienne d’immunologie et chef du laboratoire central de l’hôpital de Rouiba, n’écarte pas l’arrivée d’une nouvelle vague de contamination en Algérie « n’importe quel moment »

Lors de son passage à l’émission « l’invité de la rédaction » de la chaine III, le professeur Djenouhat déclare que les experts en immunologie et épidémiologie s’attendaient à ce que cette pandémie disparaisse, durant ou après l’été, ce qui n’a pas été le cas. Il relève, toutefois, avec  satisfaction, qu’après la première et seconde phase, le nombre de lits occupés dans les hôpitaux avoisine les 30%, prévenant que le pays est toujours sous la menace d’une 3ème vague, et donc, souligne-t-il, que la vaccination reste incontournable » pour permettre un pourcentage de 70% d’immunité de collective des citoyens.

Afin d’inciter les Algériens à aller se faire vacciner, l’invité annonce qu’il va être institué un passeport vaccinal, un document que ceux-ci devraient impérativement présenter pour pouvoir pénétrer dans certains espaces publics ou bien voyager par voie aérienne.

Interrogé de savoir si les mutations observées récemment sur coronavirus étaient à même de remettre en cause la fiabilité des vaccins déjà mis au point, cet immunologiste relève que les experts travaillant sur cette question devraient fournir une réponse « d’ici quelques jours ».

Concernant le choix du vaccin que l’Algérie devrait acquérir, Kamal Djanouhat, explique que ce choix dépend de plusieurs critères énoncés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi lesquels il met en avant leur efficacité maximum et leur faculté à ne pas provoquer d’effets secondaires sévères.

Pour lui, le handicap majeur est représenté par l’extrême difficulté pour les pays dotés de peu de moyens d’acquérir des équipements pour conserver ces vaccins à de très basses températures. L’autre difficulté, et non des moindres, ajoute-t-il, est relative à la question des prix de ces derniers.

À propos de ce dernier point, l’intervenant considère « logique », pour l’Algérie, d’opter pour des vaccins pouvant se conserver à des températures plus élevées que celles de moins 60 à moins 70 degrés, produits, notamment, par la Russie, la Chine et le Royaume-Uni. Parmi les autres facteurs, il signale ceux relatifs aux prix de ces traitements, ainsi qu’à la disponibilité immédiate de la quantité souhaitée.

Abir.N

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