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Procès « Mme Maya » : des peines de 10 à 15 ans de prison ferme requises

Des peines allant de 10 à 15 ans de prison ferme ont été requises, samedi soir, par le parquet général près la Cour de Tipasa, contre les principaux accusés dans l’affaire de Zoulikha Nachinache dit : « Mme Maya ».

Cette dernière a été condamnée à 15 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 6 millions DA et la confection de tous ses biens et les bien de ses filles, Imene et Farah.

La même peine a été requise contre assortie  d’une amende de 1 million DA contre Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaalane poursuivis respectivement en tant qu’anciens walis de Chlef et Oran.

Les filles de Zoulikha Nachinache ont, quant à elles, été condamnées à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 6 millions DA.

Dans le cadre de la même affaire, une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million DA a été requise contre l’ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, alors que des peine de 5 et 12 ans de prison ferme ont été requises contre cinq  autres accusés, dont Chafik Ghazi (fils de Mohamed Ghazi) et le député à la retraire Omar Yahiaoui (en fuite à l’étranger).

Après un report de trois fois consécutives, le procès en appel de « Mme Maya », s’est ouvert, samedi, au Tribunal de  Tipaza.

« La fille cachée » de Bouteflika, a répondu aux interrogations du juge relatives à ses présumés liens avec la famille de l’ex Président de la République, ses relations avec l’ex ministre du travail, Mohamed El Ghazi, quand il était wali de la wilaya de Chlef, ainsi que ses relations avec l’ex DGSN, Abdelghani Hamel.

Dans sa plaidoirie, le représentant du parquet général a affirmé que les 14 accusés étaient poursuivis dans le cadre de la loi de lutte contre la corruption.

Selon lui, la reprise du procès vise la révision de la peine par le  parquet général et l’adaptation des peines prononcées par le tribunal de première instance de Chéraga, vu la gravité des faits.

Les accusés de cette affaire de corruption, dont les faits remontent à 2014, ont plaidé leur acquittement, tandis que la majorité des témoins ont condamné les accusés et confirmé les griefs retenus contre eux.

Une perquisition du domicile de la principale accusée a été effectuée, lorsque des informations sont parvenues aux services de sécurité sur une certaine Mme Maya qui aurait établi un réseau de contacts avec de hautes personnalités de l’Etat, ce qui lui a permis d’amasser une fortune, d’acquérir des biens immobiliers et de transférer des sommes en devise à l’étranger.

Cette opération a permis la saisie d’une somme de 270 000 euros, et près de 100 millions DA et des bijoux, selon le représentant du droit public.

Assia Mekhennef

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