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Marché des céréales en Algérie : les assurances du ministre de l’agriculture

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a affirmé dimanche soir à Souk Ahras que l’Algérie “dispose d’un stock de céréales suffisant jusqu’à la fin de l’année en cours et ne sera pas affectée par les changements survenus au niveau mondial”.

La mauvaise pluviométrie, la guerre russo-ukrainienne, deux grands producteurs de céréales, ont largement influé sur la perspective d’approvisionnement en Algérie sur le moyen terme.

En visite dans la wilaya de Souk Ahras, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni a tenu à rassurer l’opinion publique algérienne sur la disponibilité de de cette matière au moins jusqu’à la fin de l’année en cours.

“L’Algérie a pris toutes les mesures pour assurer la couverture du marché national et répondre aux besoins des citoyens en céréales”, a-t-il déclaré.

Sans donner de chiffre précis, le ministre a indiqué que l’Algérie disposait d’un “stock de sécurité” de céréales qui lui permet de satisfaire tous les besoins des citoyens de manière régulière, soulignant que la campagne moisson-battage se déroule généralement entre juin et juillet, ce qui permet, selon lui, d’assurer l’approvisionnement normal en céréales malgré la crise mondiale actuelle.

Alors que les besoins de l’Algérie en céréales sont estimés à 60 millions de quintaux annuellement, la production locale pour la saison 2021-2022 devrait connaître une forte baisse due à la faible pluviométrie.

Selon des sources médiatiques, l’Algérie a acheté en décembre 2021, entre 690.000 et 700.000 tonnes de blé meunier auprès de plusieurs pays exportateurs.

Selon le cabinet français Agritel, les origines de ces achats de blé seraient l’Allemagne, la Mer Baltique, la Mer Noire et peut-être aussi l’Argentine.

La Russie, en revanche, est entrée, dernièrement, comme un fournisseur de premier ordre pour l’Algérie, après le recul des exportations européennes, françaises et allemandes en premier lieu.

Début décembre, les achats de blé russe par l’Algérie atteignaient des niveaux record (800 000 tonnes début décembre).

Avec l’intensification du conflit entre la Russie et l’Ukraine et les perturbations qu’il engendrerait, l’Algérie pourrait, à nouveau, se tourner vers ses anciens principaux fournisseurs, l’Allemagne et surtout la France.

Avec 4 à 6 millions de tonnes par an, la France a été, pendant toujours, le principal fournisseur de blé tendre pour l’Algérie. En 2021, sa part de marché a fortement diminué. Pour cause : la modification par l’Algérie de son cahier des charges pour l’achat de blé, dit-on…Mais les fortes zones de turbulence qu’ont connues les relations entre les deux pays en étaient pour beaucoup.

Aziz T.

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