Accueil / International / L’Europe rouvre ses frontières : l’Algérie dans la liste des pays à risque maîtrisé

L’Europe rouvre ses frontières : l’Algérie dans la liste des pays à risque maîtrisé

L’Algérie fait partie des pays dont leurs ressortissants pourraient se rendre en Europe, à partir du 1er juillet. Y figurent dans cette liste, en plus de l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Ces pays sont classés à risque maîtrisé. Pour l’Algérie, il s’agit d’une décision importante qui concerne l’ouverture de ses frontières avec le continent le plus touché par le coronavirus et qui a connu le plus de décès. Il faut juste se rappeler que le premier cas découvert en Algérie est un ressortissant italien.

Les autorités algériennes ne se sont pas exprimées sur cette affaire. Pour le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique Covid-19, la démarche des Européens est dictée par des considérations purement économiques. L’Europe est menacée d’une récession économique sans précédent. C’est pourquoi, ils étaient obligés de procéder au déconfinement. D’autant plus, ajoute-t-il dans une déclaration à TSA, qu’ « Il est clair que la situation épidémiologique dans notre pays n’est pas stabilisée et ailleurs encore moins. Nous sommes face à des pays européens qui sont une zone de contamination élevée. La France particulièrement, enregistre des clusters. N’oublions pas que les cas ‘’importés’’ l’étaient de France avec la venue d’émigrés».

En France, surtout, avec qui notre pays partage un intense trafic, le virus est toujours en circulation. Et la majorité des spécialistes craignent l’arrivée d’une deuxième vague aussi meurtrière que la première.

Pas plus tard qu’il y a deux jours, l’Organisation mondiale de la santé a prévenu une accélération des contaminations en Europe. Selon Berkani, ce sont les pays européens comme la France « qui sont à risque ». « La France a une situation épidémiologique qui n’est pas reluisante (de nombreux clusters, une polémique sur les traitements…). Et même si les Français ont réduit le nombre de cas en réanimation, ils restent supérieurs aux nôtres. Il faudra d’abord s’assurer de notre situation épidémiologique d’autant que nous sommes dans une tendance haussière », précise-t-il.
Enfin, Berkani rappelle que la décision de rouvrir ou non nos frontières revient au président de la République, qu’elle soit une réouverture «globale ou partielle».

Aziz T.

A propos LA NATION

Voir Aussi

Conseil de sécurité de l’ONU : adoption d’une résolution pour “un cessez-le-feu immédiat” à Ghaza.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, ce lundi, sa première résolution pour un …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *