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Le renouveau du cinéma algérien passe par la libération de l’expression artistique

l’association  des producteur algériens de cinéma (Apac)lance un appel        

Les membres de la nouvelle Association des producteur  algériens de cinéma (Apac) ont appelé, lundi, à Alger à libérer l’expression artistique en levant les obstacles bureaucratiques qui entravent le développement d’une industrie cinématographique en Algérie.

S’exprimant lors d’un point presse organisé à la salle de la cinémathèque d’Alger, les membres de cette association, présidée par le réalisateur et producteur Belkacem Hadjadj, ont insisté sur la nécessité de “libérer la création et le potentiel des cinéastes” comme “préalable” au développement de cet art.

A ce propos Belkacem Hadjadj a dénoncé le blocage et l’interdiction de diffusion des films, qualifiant ces

pratiques de “réflexes archaïques” à l’heure où “tout peut se voir sur différents supports”, dit-il. Récemment organisés en association, ces 17 producteurs et réalisateurs regroupés dans l’Apac ont présenté un programme pour le développement du septième art, basé sur “la révision des modes de financement publics et privés”, “la diffusion et l’exploitation du produit cinématographique”, “la formation”, et une nouvelle “organisation de la profession”.

Les membres de l’Apac proposent de revoir le fonctionnement du Fdatic (Fonds de développement de l’art et de la technique et de l’industrie cinématographique) et d’en augmenter le budget, tout en élevant l’exigence de qualité des œuvres éligibles au soutien alloué par ce fonds.

Ils proposent également d’impliquer financièrement les chaines de télévision et de mettre en place des fonds régionaux de soutien au cinéma.Concernant la diffusion, les membres de l’Apac comme Yasmine Chouikh plaident pour une ouverture de l’investissement privé et l’accompagnement des opérateurs désireux d’investir dans les infrastructures et la distribution. Elle évoque également la formation de gestionnaires de salles de cinéma afin d’aller vers des programmes spéciaux en direction des écoliers, lycéens et étudiants.

Le réalisateur et producteur Djâafar Gacem est revenu pour sa part sur les propositions de formation aux différents métiers du cinéma, soumises au ministère de la Culture, mais “restées sans suite”, ainsi qu’il l’a affirmé.

Parmi ces propositions, l’obligation de “remise à niveau des techniciens” en activité et la création d’un institut supérieur des métiers du cinéma “en jumelage avec de grandes écoles étrangères” et dont il est question depuis une vingtaine d’années, a-t-il rappelé.

L’Apac appelle également à une organisation de la profession, basée sur l’ “octroi rigoureux” de la carte professionnelle et à une ouverture sur producteurs étrangers souhaitant tourner des films en Algérie, ce qui permettra de générer des retombées financières et de renforcer la formation, assurent-ils.

Concernant la promotion du cinéma algérien à l’étranger, ils recommandent d’assurer un accompagnement logistique aux “productions à haute valeur artistique”.

Le programme de l’Apac a été transmis au secrétaire d’Etat chargé de l’industrie cinématographique lors de la rencontre national sur le cinéma organisée récemment, a indiqué Belkacem Hadjadj.

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