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L’acharnement sauvage sur Gaza , encore et toujours !

En trois jours, les bombardements sionistes sauvages sur la bande de Gaza ont tué quarante-cinq Palestiniens, dont quinze enfants, et trois cent soixante ont été blessés.

Comme en 2021, l’Etat hébreu a mené ses opérations à huis clos : la bande de Gaza est restée fermée, avec un passage restreint ouvert vers l’Egypte. A l’intérieur, les 2,3 millions de Gazaouis, sous blocus depuis 2007 et encore traumatisés après la guerre de mai 2021, étaient à nouveau pris au piège dans des immeubles surpeuplés, sans corridor humanitaire ni abris anti-bombes.

Dimanche, peu après 23 h 30, sous médiation égyptienne, Israël et le Jihad islamique ont fait taire les armes. Un cessez-le-feu précaire, pour lequel le mouvement islamiste dit avoir obtenu « l’engagement de l’Egypte à œuvrer en faveur de la libération de deux prisonniers » : Khalil Awawdeh, détenu sans charges, à la santé vacillante après bientôt cent cinquante jours de grève de la faim, et Bassam Al-Saadi, responsable du Jihad islamique en Cisjordanie occupée.

L’accord de trêve prévoit entre autres “l’engagement de l’Egypte à oeuvrer en faveur de la libération de deux prisonniers” du Jihad islamique aux mains d’Israël, a affirmé le groupe palestinien.

Hier, malgré la trêve, les forces sionistes ont démoli dans le nord de la Cisjordanie occupée les maisons familiales de deux jeunes Palestiniens, Assaad Youssef Al-Rifaï, 19 ans, et Sobhi Imed Abou Choukeir, 20 ans, dans le village de Roummané, proche de la ville de Jénine.

Selon Kamal Abou al-Roub, adjoint au gouverneur de Jénine, plus de cinquante véhicules militaires se sont rendus à Roummané. Les démolitions ont débuté dimanche soir et se sont “poursuivies jusqu’à hier matin”, a-t-il dit à l’AFP. Les recours des familles des deux accusés contre les démolitions ont été rejetés par la Cour suprême israélienne.

Ouverture des frontières

La frontière entre la bande de Gaza et Israël a rouvert hier, permettant à l’unique centrale électrique de l’enclave de redémarrer, au lendemain d’une trêve entre le Jihad islamique et l’Etat hébreu après trois jours d’un conflit ayant tué 44 Palestiniens.

Des camions de carburant sont entrés dans la bande de Gaza à Kerem Shalom, dans le sud, a constaté l’AFP, après la réouverture par Israël des points de passage fermés depuis mardi. L’unique centrale électrique de ce micro-territoire, qui avait cessé son travail samedi faute de carburant livré par Israël, a recommencé “à générer de l’électricité”, a annoncé à l’AFP le porte-parole de la compagnie d’électricité, Mohammed Thabet.

A Gaza, la “situation est tragique et difficile”, raconte à l’AFP un Gazaouï, Mohamed Alai. “Nous avons beaucoup de morts et de blessés, des destructions et la dévastation mais Gaza panse ses plaies”, a-t-il ajouté. Une autre habitante, Souhail al-Baouab, 56 ans, a “vécu trois jours dans la peur”. “Nous ne voulons pas de guerre tous les six mois et quand on a entendu parler de la trêve, on était si contents malgré le deuil pour les martyrs car la vie reprend son cours normal”, a-t-elle dit.

Synthèse : ID.D.

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