Panel de dialogue et de médiation
Réagissant au refus des personnalités politiques de rejoindre le panel, Karim Younes a écrit sur sa
page facebook « Celui qui estime être capable de changer le régime d’un seul coup de main, qu’il le
fasse». Il vient, avec cette sentence de planter le coteau dans le corps déjà ferle du dialogue national
qu’il devait coordonner. Son ‘’appel patriotique de l’Algérie’’ n’aura été qu’un cri inaudible.
Les personnalités pressenties pour mener le dialogue national ont rejeté l’invitation, faite dans ce
sens, du panel ad hoc conduit par Karim Younes, ancien président de l’APN,
Chacun des gros bras de la politique, tel Mouloud Hamrouche et Taleb Brahimi, a retoqué l’offre du
panel. Pis encore des membres du panel quitte la baraque tel Ismail lalmas
Pourtant le coordonnateur du Panel de dialogue et de médiation, Karim Younes, a défendu comme il
peut son rôle dans le Panel et nié être l’émissaire du pouvoir, affirmant être seulement un citoyen
appelé à apporter sa contribution au règlement de la crise politique que traverse le pays.
Rassurant il a écrit sur son compte facebbok “Je suis plus soucieux du futur de mon pays que du
présent de ma propre image. C’est alors, en mon âme et conscience que je me suis senti obligé…
l’obligé de mes compatriotes, l’obligé de nos enfants, adultes en devenir, exclusivement”
“Même si je dois encore être victime de mise en accusation, je continuerai à agir de façon équitable
en dépit de la manière inique dont certains opèrent car je me veux engagé dans ce processus qui vise
à prendre à bras le corps la réalité telle qu’elle est”, a-t-il ajouté.
L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale (APN) s’est dit “triste” de constater que son
appel à l’action “se transforme en appel à la réaction”.
Pour lui, “l’homme instruit par l’Histoire sait que la société est transformée par l’opinion, que
l’opinion ne se modifiera pas toute seule et qu’un seul individu est impuissant à la changer… mais il
sait que plusieurs hommes opérant ensemble dans le même sens peuvent modifier l’opinion. Cette
connaissance lui donne le sentiment de son pouvoir, la conscience de son devoir et la règle de son
activité qui est d’aider à la transformation de la société dans le sens qu’il regarde comme le plus
avantageux”, a-t-il écrit.
Fatima M
