L’affaire Toufik, Said, Tartag, Hanoune
Me Boudjemaâ Ghechir, avocat et défenseur des droits de l’homme, estime que l’affaire, Toufik, Tartag, Said Bouteflika et Louiza Hanoune, risque de prendre plus de temps qu’il en prévu. La cause en est l’arrivée de nouveau prévenus à l’instar du général à la retraite Khaled Nezzar et son Fils et Farid Benhamdine, directeur d’une entreprise pharmaceutique. Le lancement par le tribunal militaire d’un mandat arrêt international contre eu a donné un frein à la procédure, car il faudrait attendre l’issue du mandat.
« Ces trois accusés porte à sept le nombre de personnes poursuivies, et donc l’instruction va se poursuivre, et le juge d’instruction est obligé d’attendre les réponses des pays destinataires des mandats d’arrêt », a-déclaré Ghechir.
« Le juge d’instruction ne peut saisir le tribunal ou agir de quelque manière que ce soit, avant de recevoir les réponses des pays qui ont été contactés, ou si les délais raisonnables précisés dans le Code de procédure pénale sont expirés, car il (le juge d’instruction) ne peut pas conserver le dossier pour toujours », a t-il ajouté.
Boudjemaâ Ghechir est aussi l’un des avocats de Louiza Hanoune, la secrétaire générale du parti des travailleurs. Il a révélé, hier, que le collectif d’avocats a introduit le 19 août une demande de liberté provisoire et il attend la réponse du tribunal.
Hanoune, en prison depuis le mais dernier, est accusé d’«atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ». Les mêmes chefs d’inculpation ont été retenus par le même tribunal contre le général Toufik, Saïd Bouteflika et le général Tartag, qui ont été tous placés en détention provisoire à la prison militaire de Blida, le 5 mai dernier.
H.Sa
