Accueil / Conjoncture / Karim Younes se défend : je ne suis pas l’émissaire du pouvoir

Karim Younes se défend : je ne suis pas l’émissaire du pouvoir

Le coordonnateur du Panel de dialogue et de médiation, Karim Younes, a défendu hier son rôle dans
le Panel et nié être l’émissaire du pouvoir, affirmant être seulement un citoyen appelé à apporter sa
contribution au règlement de la crise politique que traverse le pays.
“L’histoire est une roue qui se déroule sans fin et nul ne peut entraver sa course ni l’empêcher
d’atteindre son destin. Je suis plus soucieux du futur de mon pays que du présent de ma propre
image. C’est alors, en mon âme et conscience que je me suis senti obligé… l’obligé de mes
compatriotes, l’obligé de nos enfants, adultes en devenir, exclusivement”, a indiqué M. Younes dans
un texte publié sur son compte Facebook.
“Même si je dois encore être victime de mise en accusation, je continuerai à agir de façon équitable
en dépit de la manière inique dont certains opèrent car je me veux engagé dans ce processus qui vise
à prendre à bras le corps la réalité telle qu’elle est”, a-t-il ajouté.
L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale (APN) s’est dit “triste” de constater que son
appel à l’action “se transforme en appel à la réaction”.
Pour lui, “l’homme instruit par l’Histoire sait que la société est transformée par l’opinion, que
l’opinion ne se modifiera pas toute seule et qu’un seul individu est impuissant à la changer… mais il
sait que plusieurs hommes opérant ensemble dans le même sens peuvent modifier l’opinion. Cette
connaissance lui donne le sentiment de son pouvoir, la conscience de son devoir et la règle de son
activité qui est d’aider à la transformation de la société dans le sens qu’il regarde comme le plus
avantageux”, a-t-il écrit.
“Tenter d’obtenir la libération de jeunes manifestants pour avoir porté le drapeau de ses couleurs
identitaires est une tare? De faire arrêter les violences policières sur les manifestants est une
hérésie? Faire sauter les verrous qui empêchent l’accès de la capitale les jours de marches, une faute
grave? D’appeler à l’ouverture des média aux opinions qui courent dans la société une ineptie? De
porter la voix de millions d’Algériens pour le départ de l’actuel gouvernement, une lubie? Que veut-
on au juste? De laisser tous ses leviers de pouvoir au pouvoir que l’on veut abattre?”, s’est-il
interrogé.
Le coordonnateur du Panel a nié être le pouvoir ou son émissaire, affirmant être seulement un
citoyen “appelé à apporter sa contribution aux côtés des hommes et des femmes de bonne volonté
pour faire aboutir la lutte enclenchée de longue date, impulsée par la révolution de février 2019”.
“Que ceux qui pensent détenir la vérité, en s’installant dans le confort du censeur fassent mieux.
J’applaudirai à leurs succès”, a-t-il conclu.
Salim A A

A propos LA NATION

Voir Aussi

PIB, salaires, taux d’inflation, agriculture…les grandes annonces de Tebboune

Le chef de l’Etat la concordance des chiffres avancés par les institutions financières et économiques …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *