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Décés de la chanteuse algérienne “Saloua”

Nous avons appris le décès ce jeudi à Alger de la chanteuse et comédienne algérienne Fatouma Lemitti plus connue sous le nom de “Saloua” à l’âge de 88 ans.

L’interprète de “Kif rayi hamelni” avait été admise il y’a quelques jours dans un état jugé critique dans une clinique après avoir subi un accident vasculaire cérébral.

Native de la ville de Blida en 1909 , elle a débuté sa vie artistique en 1952 comme animatrice dans une émission enfantine à Radio Alger sous la direction de Réda Falaki. La guerre d’indépendance battait son plein quand elle est partie à Paris à la radiodiffusion française pour animer la première émission féminine destinée au monde arabe. C’est là qu’en 1960 Missoum, qui venait de lancer un nouveau genre de chanson rénovant complètement la chanson algérienne et qui cherchait des interprètes, fit sa connaissance. Leur rencontre va donner une impulsion nouvelle à cette chanson qu’elle n’a cessé de servir avec une grande passion puisqu’elle abandonna la Radio pour s’y consacrer entièrement. En 1962, avec Lalla Amina, elle fut la troisième vente de Pathé Marconi, et ce n’est pas peu dire quand on sait que la première vente fut cette année là Milord de Piaf et la seconde J’ai quitté mon pays de Macias. En 1964, elle partit pour une longue tournée dans les pays Arabes où elle fut accueillie comme l’ambassadrice de la chanson algérienne. Dès lors. elle participa à toutes les semaines culturelles dans tous les pays amis de l’Algérie nouvelle. Malgré ses innombrables activités dans la chanson, elle revient à son premier métier et anime une émission télévisée de la RTA pour la promotion des jeunes talents. Chanteuse du moderne, désemparée à la mort, en 1969, de Amraoui Missoum, auquel elle était liée et qu’elle admirait beaucoup, elle tente, à partir de 1970, une incursion dans l’andalou avec les encouragements de Merzak Boudjemia, un jeune compositeur doué qui dirigeait, au Conservatoire municipal d’Alger, l’orchestre moderne et qu’elle épousa par la suite. Voulant continuer la tradition inaugurée par Cheikha Yamna Bent ElHadj Mehdi et Fadéla Dziria, la cantatrice incontestée du hawzi qui venait de mourir, Saloua, courageuse et inspirée subit une véritable mutation qu’elle assuma avec talent et persévérance et devient une grande dame de la chanson algérienne. (source vitaminedz.com)

La Rédaction Web

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