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Au moment où l’Europe déconfine, le coronavirus redouble de férocité dans le reste du monde

Le monde est entré dans « une phase dangereuse », a mis en garde vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées », a averti le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Au moment où l’Europe accélère le déconfinement en annonçant la réouverture des frontières, situation économique oblige, le coronavirus redouble de férocité dans le reste du monde. L’Amérique latine enregistre plus de 2 millions de cas confirmés. Au Brésil, le virus a fait près de 50 000 morts.

Depuis début juin, le géant latino-américain, nouvel épicentre mondial de la pandémie, a enregistré plus de nouvelles contaminations (518 000) et de morts (19 000) qu’aucun autre pays du monde.

Au Mexique, Chili, Colombie et ailleurs dans ce demi-continent, le Virus frappe avec une violence inouïe, tuant par centaines.

La 2e vague tant redoutée pourrait arriver, cette fois-ci, non de Chine mais, bel et bien de l’Amérique Latine, avec ce que cela suppose de mutations pour le Virus.  Les chinois ont déclaré que le virus découvert dernièrement à Pékin, diffère de celui découvert la première fois chez eux. Il s’agit d’un virus qui a muté durant son passage en Europe. Une autre mutation pourrait bien survenir en Amérique latine…et la boucle est bouclée.

La question est de savoir d’où est venu le virus qui a surgi ces derniers jours dans presque tous les pays d’Europe. Un cluster découvert dans un abattoir en Allemagne a donné aux autorités des sueurs froides. Plus de 1000 cas confirmés.

Les scientifiques dans le vieux continent concluent que le virus est toujours dans les parages et le moment de baisser les bras n’est pas encore venu.

Le continent africain vit des moments de grande angoisse. L’Exemple le plus frappant est celui du Maroc. Rien que dans la journée de Samedi, le royaume a enregistré 539 nouveaux cas, le plus élevé dans le royaume depuis l’annonce du premier cas, en mars : une flambée. Un hôpital de campagne dans la province de Kénitra (nord-ouest), accueille déjà quelque 700 cas confirmés.

Difficile, cependant, de connaitre avec exactitude la vérité sur la situation pandémique dans le continent noir. Manque de moyens, systèmes de santé défaillants, mauvaise gouvernance, autant de facteurs qui risquent d’aggraver en davantage la situation.

Abir Najri

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