Accueil / Conjoncture / Affaire Ali Haddad : Ouyahia, Sellal et plusieurs anciens ministres devant le juge

Affaire Ali Haddad : Ouyahia, Sellal et plusieurs anciens ministres devant le juge

Après plusieurs reports, le procès de l’homme d’affaires Ali Haddad s’est ouvert aujourd’hui  au tribunal de Sidi M’hamed.

L’homme d’affaires est poursuivi dans ce dossier pour plusieurs chefs d’inculpation en lien avec la corruption, dont “obtention, en violation de la législation, de privilèges, d’avantages et de marchés publics”, “dilapidation de deniers publics”, et “conflits d’intérêts”.

L’assistance était étourdie en écoutant les détails des projets dont a bénéficié cet homme d’affaire.

On y apprend, à la lecture de l’arrêt de renvoi  qu’Ali Haddad avait bénéficié d’un prêt bancaire de deux cent onze milliards de dinars.

Le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad ainsi que plusieurs autres anciens hauts responsables et des ex- ministres, ex premiers ministres et walis  comparaissaient ce dimanche devant le juge de tribunal de Sidi M’hamed dans des affaires de corruption. Les accusés dont figures, les ex-Premier ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sallal – et les anciens ministres des travaux publics Amara Ben Younes, Amar Ghoul, Abdelghani Zaalane, Boudjama  Telai,  et les anciens ministres de l’industrie,  Youcef  Yousfi,  Bada Mahdjoub, Kadi Abdelkader, ainsi que Boudiaf Abdelmalek  et Bouchaoureb  Abdessalam, seront jugés dans des dossiers de corruption concernant les projets de l’autoroute reliant Zeralda à Boudouaou, ainsi que la piste d’entrée de la nouvelle aérogare de l’aéroport international  d’Alger et l’usine de ciment à Relizane

A la barre des accusés et à la tête de ces commis d’Etat qui dirigeaient les affaires pendant des dizaines d’années un homme ; Ali Haddad, patron des patrons, propriétaire de l’ETRHB et ami des accusés cités et proche du cercle présidentiel. Il est poursuivi pour les chefs d’inculpation liés à « l’obtention de privilèges, d’avantages et de marchés publics en violation de la législation», «dilapidation de deniers publics», «abus de fonction», «conflit d’intérêts» et «corruption dans la conclusion de marchés publics».

Les anciens responsables au sein du gouvernement sont poursuivis pour «octroi d’indus avantages», «abus de fonction dans le but de d’octroyer d’indus avantages à autrui», «conflit d’intérêt», «trafic d’influence», «corruption», «dilapidation de deniers publics» et «complicité dans la dilapidation de deniers publics».

D’autres ministres a l’instar de  Ammar Tou, Karim Djoudi, et Abdekader Bouazgui, ainsi que Mohamed Khenfar, ex-wali d’El Bayadh, ont obtenu un non-lieu dans cette affaire, et seront peut être convoqué comme témoins.

Appelé à s’expliquer, le patron du groupe ETRHB évoquait son père qui disait-il était Moudjahid et qu’il était issu d’une «famille révolutionnaire». Il dira au juge qu’il a fait des études de génie civil.

Le 15 juin dernier, le même tribunal avait reporté au 21 juin (hier), le procès de plusieurs hommes d’affaires, dont Ali Haddad.

A propos LA NATION

Voir Aussi

Ahmed Attaf (Ministre des A.E) : il faut mettre un terme l’impunité sioniste

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *