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Riz Pilaf et café viennois 

En vrac par Madjid Khelassi

La direction générale des douanes a publié sur son site internet une liste de produits interdits temporairement à l’exportation durant cette subite crise sanitaire causée par la pandémie du Coronavirus. C’est normal direz-vous , que l’état cherche à ne pas trop de dépendre de l’étranger durant cette phase cruciale où toute la planète s’est refermée sur elle-même, et où le chacun pour soi est de mise. Mais ce qui détonne dans cette liste, c’est la présence de certains produits interdits à l’export et dont l’Algérie n’a jamais été un producteur…c’est le riz et le café .  Et là , on a beau fouiller la caboche, bruler les synapses , on ne trouve pas de trace de la moindre rizière et encore moins d’une infime plantation de café dans l’immense ventre qu’est l’Algérie. Mais si les douanes les ont mis sur la liste , c’est que ces produits ont l’habitude d’être exportés, dit le quidam interloqué.

Question : ces produits  importés de tout temps par l’Algerie…ont -ils été ré-exportés ( après avoir été importés) en les estampillant made in Algérie  ?

Mystère et poudre de riz à la caféine. Riz Pilaf et café viennois sous étiquette made in Bladi. On se pince pour voir si on ne rêve pas !

Des rizières sentant le Basmati et des plantations crachant l’Arabica…On a  beau titiller Google Earth et consulter les drones de nos Guezzanate , on ne trouve nulle part un Peshawar sur hauts- plateaux sétifiens ou un Sao Paulo à Laghouat .

Alors comment exporte t-on ces délices que seuls 5 pays au monde produisent en quantité ?

Dans la nébuleuse de l’import-export qui «  caractérisa » 20 ans de Bahbouha, les mignons du régimes autoproclamés « hommes d’affaires »  auraient vendu le pays dans toute sa totalité sans que personne n’aurait levé le petit doigt !

Les douanes algériennes publient la liste des produits interdits provisoirement à l’exportation…Dont le riz et le café ! Le malaise est immédiat.

 Coups tordus et containers bénis…La curée, «  dessinée » comme une constitution, a fini par faire perdre à notre douane son vade-mecum. Ainsi, la traque fut plus orienté sur les trabendistes du cabas que sur les nababs des coups « fourrés ».

La liste des méfaits de la Issaba , bien plus longue que celle que vient de publier les douanes, n’a pas fini de suinter jusqu’à nous faire « croire » qu’on a toujours dansé dans les rizières de la Mitidja, pour ensuite se trémousser dans l’arôme d’un café Numide. À la vôtre !

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