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Procès de Baha Eddine Tliba : le parquet requiert 10 ans de prison ferme

Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis, hier, 10 ans de prison et 8 millions de dinars d’amende contre l’ancien parlementaire Baha Eddine Tliba et le fils de l’ancien ministre de la santé, Djamal Ould Abbas, Mahdi Iskandar Ould Abbas.

Lors de son audition par un juge, Taliba a révélé  des informations dangereuses concernant la préparation des listes du Front de libération nationale dans la législation de 2017.

“Le têtede liste du parti dans la législation de 2017 a été vendu pour 7 milliards”, a-t-il.

L’ex-parlementaire, en détention provisoire depuis octobre dernier, a déclaré qu’il avait enregistré des entretiens avec Ould Abbas le condamnant dans le “complot” et les a présenté au coordinateur des services de sécurité, Bashir Tartag.

Lorsque le juge lui a demandé pourquoi il ne s’était pas rendu en justice et ne s’était pas adressé aux services de renseignement, l’accusé a déclaré qu’il «s’était adréssé, en premier lieu à Tartag pour, ensuite, saisir la justice et ouvrir une enquête».

Interrogé en tant que témoin, l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, Djamal Ould Abbas, a accusé Said Bouteflika d’avoir exercé des pressions sur lui dans la préparation des listes législatives en 2017.

Ould Abbas a révélé que le frère de l’ancien président lui avait imposé la présence de l’ancien Premier ministre Abdel-Malek Sallal, du ministre de l’Intérieur Noureddine Bedwi et du ministre de la Justice Tayeb Louh, lors de la préparation des listes.

L’ancien patron du FLN, lui-même en détention préventive à la prison d’El Harach,  depuis le  7 juillet 2019, a déclaré avoir contacté le frère de l’ancien président et son conseiller, Saïd Bouteflika, dès qu’il a appris la nouvelle de l’arrestation de ses deux fils par les services de sécurité dans l’affaire de “vente de listes électorales”.

De son côté, Iskandar Ould Abbas, fils de Ould abbas, a révélé que Said Bouteflika, donnait des ordres à son père alors qu’il était ivre.

S’agissant de sa relation avec le parlementaire Talibah, l’accusé a déclaré qu’il cherchait son aide pour établir un port sec.

Tliba est poursuivi pour « blanchiment d’argent », « financement occulte de partis politiques » et « achat de voix lors des élections législatives de 2017 ».

Quant à Mahdi Iskandar, il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment pour abus de fonction et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle organisée.

Abir.N

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