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Pr Kamel Sanhadji « La peur du vaccin s’est révélée plus grande que le virus lui-même »

Le professeur Kamel Sanhadji, directeur de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, a déclaré que la situation sanitaire engendrée par l’épidémie du coronavirus a poussé tous les pays du monde à ne pas se satisfaire d’un seul vaccin, indiquant que l’agence a mené des études scientifiques sur dix vaccins différents et a soumis son rapport aux autorités afin de choisir le vaccin le plus approprié.

Sanhadji a expliqué au Forum de la Radio nationale ce lundi, que dans une situation normale, il vaudrait mieux choisir un seul vaccin, compte tenu de l’homogénéité et de la standardisation des mesures, à commencer par l’acquisition, le stockage et tout ce qui touche à la logistique. Mais dans une situation exceptionnelle où le monde se précipite pour acquérir le vaccin et la demande qui dépasse les milliards de doses, l’Algérie s’est trouvée dans l’obligation de diversifier ses sources. Ce qui est une décision appropriée et correcte.
D’autant plus, ajoute Sanhadji, “scientifiquement, les anticorps qui se forment après la vaccination sont les mêmes au final, quelle que soit l’origine du vaccin, mais la méthode d’accès varie.” Le professeur a confirmé que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, et dans le cadre de sa préoccupation pour la sécurité et l’efficacité du vaccin, a mené des études scientifiques et techniques sur 10 vaccins qui ont été annoncés et a soumis un rapport aux autorités qui comprend des recommandations suivant les caractéristiques de chaque vaccin et son efficacité et tout le processus logistique y afférent afin qu’ils puissent prendre la décision appropriée. Ces études se réfèrent au comité d’experts en immunologie formé à cet effet, qui a réalisé des études scientifiques et techniques et s’est basé sur des publications scientifiques documentées dans l’étude des caractéristiques de chaque vaccin. Concernant les vaccins et leur sécurité, Sanhadji a déclaré que la peur du vaccin s’est révélée plus grand que le virus lui-même. Insistant à cet égard sur la nécessité de bien communiquer avec les citoyens en soulignant que les vaccins ont contribué à réduire de 50 pour cent le nombre de décès dus aux maladies infectieuses au cours du siècle dernier.

R.N

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