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Poursuite du procès en appel de Tahkout par l’audition de membres de sa famille

Le procès en appel de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, jugé avec des membres de sa famille et les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, pour corruption, s’est poursuivi mercredi au niveau de la chambre pénale de la Cour d’Alger par l’audition de son fils Billal et de ses frères Nacer, Rachid et Hamid.

Lors de son audition, l’accusé Hamid Tahkout a rejeté toutes les accusations portées contre lui, précisant qu’il ne gérait qu’une seule entreprise appartenant à son frère Mahieddine.

L’accusé Nacer Tahkout a, lui, assuré n’avoir rien à voir avec l’entreprise de transport des étudiants et le marché conclu entre l’entreprise de Tahkout et l’Etablissement de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), réfutant un quelconque lien avec les ministres et responsables impliqués dans cette affaire.

Après avoir nié toute implication dans des crimes de blanchiment d’argent, l’accusé Billal Tahkout a assuré n’avoir aucun lien avec les entreprises de son père et les faits incriminés.

Il a toutefois reconnu avoir obtenu un foncier agricole dans la wilaya d’El-Bayadh dont il s’est désisté volontairement en avril 2019, précisant qu’il investissait dans le secteur agricole loin des sociétés de son père.

L’accusé Rachid Tahkout a, lui aussi, rejeté toutes les accusations portées contre lui, indiquant que “les appels téléphoniques qu’il recevait de responsables de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) lui parvenaient sur le téléphone de l’entreprise et non pas par sur son téléphone personnel”.

Assurant qu’il n’avait aucun pouvoir décisionnel dans l’entreprise de transport de Mahieddine Tahkout, il a précisé en avoir démissionné en 2011 pour créer sa propre entreprise.

L’accusé a également réfuté un quelconque lien avec l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaalane.

Ce procès, qui a débuté le 28 octobre, se poursuivra dans l’après midi par l’audition d’autres accusés.

Le tribunal de Sidi M’hamed avait condamné le principal accusé à une peine de seize (16) ans de prison ferme assortie d’une amende de 8.000.000 DA.

Rachid, Hamid et Billal Tahkout ont été condamnés à sept (7) ans de prison ferme assortie d’une amende de 8.000.000 DA chacun, tandis que Nacer Tahkout a écopé de trois (3) ans de prison et de 8.000.000 DA d’amende.

Le tribunal a également ordonné le gel de tous les comptes bancaires des sociétés de Tahkout, la confiscation du matériel et l’exclusion des marchés publics pendant 5 ans.

Dans la même affaire, le tribunal avait condamné les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine de dix (10) ans de prison ferme et à 500.000 DA d’amende chacun, alors que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en fuite, a écopé d’une peine de vingt (20) ans de prison ferme assortie d’une amende de 2.000.000 DA.

L’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, et l’ancien wali de Skikda, Faouzi Belhocine, ont, eux, été condamnés à deux (2) ans de prison ferme chacun.

L’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul, à écopé de trois (3) ans de prison ferme, alors que l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a été acquitté.

Le tribunal de Sidi M’hamed avait également ordonné le versement au Trésor public d’un montant de 309 milliards DA à titre de dommages et intérêts.

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