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Le Brent à plus de 63 dollars à Londres

Pétrole

Les prix du pétrole se stabilisaient hier matin, alors que les tensions
dans le détroit d’Ormuz restaient élevées.
Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en
septembre baissait de 0,16% à 63,16 dollars, après avoir légèrement
progressé en début de séance à Londres.
A New York, le baril américain de WTI pour livraison à la même
échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de
référence, valait 56,22 dollars, 0,02% de moins qu’à la clôture lundi.
Après être montés lundi du fait de l’annonce, vendredi, de la
“confiscation” par l’Iran d’un pétrolier britannique dans le détroit d’Ormuz,
les prix bougeaient peu mardi.
La réaction du pétrole à l’escalade des tensions a été “étonnement
contenue jusqu’ici”, a indiqué un analyste.
“Il semble que la majorité des acteurs des marchés pétroliers sont
convaincus qu’il n’y aura pas de conflit ouvert entre Iran et Occident”, a-t-
il continué.
Le détroit d’Ormuz est particulièrement important pour le marché de l’or
noir parce que, selon l’Agence américaine d’informations sur l’Energie,
l’équivalent de 21% de la consommation mondiale de produits pétroliers
y transite.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui détient des stocks
d’urgence, s’est dite lundi “prête à agir” si besoin tout en assurant que le
marché était pour l’instant bien approvisionné, “avec une production de
pétrole qui excède la demande au premier semestre”.
La retenue des prix est due à “deux possibilités: soit la production
américaine agit comme un amortisseur puissant face à une crise
d’approvisionnement au Moyen-Orient, soit les investisseurs sont plus

inquiets d’une demande mondiale en baisse à cause des tensions
commerciales”, a expliqué un autre analyste.
Ces derniers jugent depuis plusieurs mois que la guerre commerciale
menée par les Etats-Unis, notamment à l’encontre de la Chine, va
pénaliser la croissance mondiale et donc la demande d’or noir à venir.
Dans ce contexte, la décision début juillet de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole et de ses alliés de prolonger leur accord de
réduction de la production jusqu’en mars 2020 n’a pas permis de
soutenir durablement les prix

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