Le militant politique, Samir Benlarbi, a retrouvé sa liberté aujourd’hui, après 4 mois et demi de détention provisoire. Le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger l’a acquitté ce matin.
Arrêté le 16 septembre dernier, Belarbi est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale » et « diffusion de publications portant atteinte à l’intérêt national.»
Des dizaines de personnes se sont rendues à la prion d’El Harrach pour l’accueillir à sa sortie en criant « Samir Laribi, Allah Akabrar! », porté à bout de bras.
Dans une première déclaration à la presse, le désormais ex-détenu a eu une pensée pour ses camarades qui sont encre en détention affirmant que « Notre joie ne sera complète qu’après la libération des autres détenus, Karim Tabbou, Boumala, Fersaoui, Nour el Houda à Tlemcen, Brahim Laâlami à Bordj. Nous ne souhaitons pas seulement leur libération, il faut qu’ils soient libérés et innocentés.»
Et de revenir ce qui s’est passé aujourd’hui au tribunal pour dire à ce propos : «Dieu merci, aujourd’hui, le juge a été à la hauteur du Hirak et de la justice en prononçant notre relaxe, parce que nous avons été arrêtés sur des injonctions. Je remercie le peuple algérien, les avocats et les journalistes qui ont été à nos côtés. Notre combat continue.»
Notons que le 27 janvier dernier, le procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs avait requis trois ans de prison ferme, assorti d’une amende de 50 000 dinars à l’encontre de Samir Belarbi.