La Russie pourra toutefois faire son retour aux Jeux de Paris en 2024, contrairement à ce que réclamait l’AMA qui avait suspendu quatre ans le pays.

Après quatre jours d’audience à huis clos début novembre, les trois arbitres désignés par le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne ont rendu leur sentence longue de plus de 180 pages, une décision inédite dans l’histoire de la justice sportive.

L’enjeu était lourd pour les sportifs russes. A Tokyo (2021, Jeux d’été), et Pékin (2022, Jeux d’hiver), seuls pourront concourir, sous bannière neutre, ceux qui démontreront leur absence de recours au dopage.

Quid du Mondial de foot au Qatar?

Si la suspension s’applique jusqu’au 16 décembre 2022, ses effets sur le Mondial de football qui s’achèvera au Qatar deux jours plus tard ne sont pas encore clairs: les athlètes russes peuvent certes concourir sous bannière neutre, mais le communiqué du TAS ne précise pas comment cette tolérance peut s’appliquer aux sports d’équipe.

Cela concerne également le Championnat du monde de hockey sur glace. Le tournoi 2021, dont un groupe devait se dérouler au Bélarus, aurait pu être transféré en Russie. Désormais, cela semble bien improbable.

Agences