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Enseignement supérieur : deux écoles de Mathématiques et d’IA ouvrent leurs portes

La rentrée universitaire 2021-2022 sera marquée par l’ouverture, pour la première fois, de deux Ecoles nationales supérieures des Mathématiques et de l’Intelligence artificielle.

Implantées au pôle technologique de la nouvelle ville de Sidi-Abdallah (Ouest d’Alger), les deux établissements ont une capacité d’accueil de 1.000 places pédagogiques chacune.

Les premières promotions seront composées de 200 étudiants chacune. La demande demeure forte, selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane. “Plus de 8000 demandes sur l’Ecole de l’intelligence artificielle et 1000 demandes sur l’Ecole nationale supérieure des mathématiques ont été enregistrées”, a-t-il précisé.

Avec la contribution de la diaspora algérienne établie à l’étranger”, un groupe d’experts de renom a élaboré des programmes pédagogiques d’enseignement et de formation de qualité, suivant le standard universel avec un prolongement sur le marché du travail.

La liste des enseignants chercheurs a également été élaborée à 95% dans les différentes filières et spécialités. Les cours seront assurés en arabe, en français et en anglais. En matière de coopération, les deux écoles bénéficieront d’un partenariat étranger. Dans une première phase, cinq pays ayant pris conscience des avantages potentiels du développement et des applications de l’intelligence artificielle, et ayant enregistré des avancées très importantes en la matière, à savoir la Chine, le Royaume-Uni, le Japon, la France et les Etats-Unis d’Amérique.

Cet accompagnement étranger ambitionne de faire de ces deux écoles des pôles d’excellence de classe mondiale. Ainsi, l’objectif du partenariat étranger vise, notamment, à développer des pratiques pédagogiques et d’enseignement qui répondent aux normes et aux standards internationaux, à permettre aux étudiants d’avoir une formation de qualité, et à avoir un échange d’informations et de bonnes pratiques concernant la stratégie d’enseignement de ces deux disciplines.

La coopération étrangère concerne aussi, l’échange d’expérience et d’expertise sur la stratégie de la relation entre ces deux écoles et leur environnement, à travers la création de start-up, la valorisation de la recherche, la formation en continu, l’orientation des étudiants, l’échange d’expérience dans le domaine de la gouvernance, et pour la mise en place d’une veille technologique afin d’être attentifs aux changements thématiques innovants en lien avec ces deux champs disciplinaires.

Il est prévu aussi, dans le même cadre, la mise en place des accords de jumelage avec les pôles d’excellence de ces cinq pays, pour la mobilité humaine de haut niveau et des stages pratiques pour les étudiants dans les entreprises de ces pays implantées en Algérie, ainsi que l’accueil des enseignants étrangers pour assurer des cours et animer des conférences thématiques, afin de renforcer les compétences et la culture générale des étudiants”.

Le président Abdelmadjid Tebboune, avait approuvé en avril dernier la création de ces deux écoles, soulignant la nécessité de “réunir toutes les conditions pédagogiques et de service pour encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d’apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard”.

Le chef de l’Etat avait mis l’accent également sur la l’impératif de “trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles et lutter contre le phénomène de fuite des cerveaux”, et de “conduire l’Algérie vers une formation poussée dans le domaine des sciences, toutes spécialités confondues, tout en encourageant l’échange d’expériences dans le domaine de la formation avec nos partenaires étrangers”.

Synthèse : R. N.

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