L’assemblée générale ordinaire de la FAF , la dernière de l’ère Zetchi, car le désormais ex président de la fédération algérienne de football, a définitivement tiré un trait sur un possible second mandat. Ses bilans ( moral et financier) relatifs à l’exercice 2020 ont été adoptés majoritairement.
Zetchi sort donc avec la conscience de quelqu’un qui aura présidé l’instance faîtière de notre foot dans les règles qui sont de mises universellement. Mais c’est n’est pas de cela qu’il s’agit.
Car cette A.G.O de la FAF a été le théâtre d’un duel à coups tôt tirés entre Mohamed Raouraoua , ex président de la FAF et prédécesseur de Zetchi aux affaires de notre foot , et Abdelmadjid Yahi , président de l’équipe de football…l’US Chaouia.
Raouraoua surpris par la désignation de Yahi à la tête de la commission des candidatures pour l’assemblée élective de la FAF , a qualifié ce dernier de corrompu ! Entrant dans une colère sonore, l’ex président de la FAF a dit en substance : « il a été désigné président de la commission électorale alors qu’il a été radié à vie(…) Dans les statuts de la FAF , la corruption est imprescriptible ».
Du rififi à la FAF…où les habitudes d’antan sont de retour. Car le jeu ( ou l’enjeu) en vaut la chandelle ! Nul n’ignore que si le président de la république est le président du pays , le président de la FAF est le président…du peuple du foot. Un poste d’une importance stratégique à tous point de vue. Et c’est pour ça que le préposé, ou l’élu au poste, doit être parrainé quand il n’est pas carrément maqué
Raouraoua tirant à boulets rouges sur le président de l’US CHaouia…le requiem est plus rapide qu’une balle traceuse.
Questions : Raouraoua cherche t-il à placer ou cautionner un des siens ? Ou cherche t-il à revenir dans le monde du foot , par personne interposée, en donnant l’impression de ne pas avoir du tout l’air d’y toucher ? Raouraoua sonnant immédiatement le requiem de Abdelmadjid Yahi…il y’a déjà de l’électricité dans l’air de notre foot.
