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“En Vrac” par Madjid Khelassi : les assassins de l’ordre 

L’assassinat en direct de George Floyd à Minneapolis par un policier blanc, a presque ravi la vedette au Coronavirus. Ou du moins l’a-t-il éclipsé presque une semaine, et c’est loin d’être terminé.

Car ce meurtre, d’un énième afro-américain par un policier blanc, a remué la planète entière .

8 minutes et 46 secondes de silence ont été observées dans presque la totalité des  capitales de la planète. C’est le temps qu’a passé agenouillé sur lui, un policier blanc lors de l’interpellation au cours de laquelle George Floyd est mort.

«La pandémie du racisme et de la discrimination l’emporte toujours aux États-Unis», a dit le frère du défunt .

Cette séquence hideuse du genou du policier sur le cou de George Floyd a embrasé la totalité des états américains .

À Washington , après que les manifestants eurent assisté à un rassemblement au Lincoln Mémorial, où le 28 août 1963, le Dr Martin Luther King avait prononcé son fameux discours : «I have a dream», une foule estimée à plusieurs milliers de personnes, s’est dirigée vers la Maison-Blanche où les services secrets du président Trump ont dû le transférer dans le bunker situé dans les sous-sols de la résidence des présidents des États-Unis .

« Black Lives Matter»…La vie des noirs compte ! Ont clamé les manifestants de par le monde. Mais la réalité est tout autre. En Australie les aborigènes, en France, en Espagne, les Arabes et les africains, sont aussi les moutons du rite sacrificiel policier. Et du racisme systémique .

Un noir est mort à Minneapolis…tué par un policier blanc.

 L’ultra banale mise à mort des humains un peu différents – que ce soit aux USA avec les noirs, en Chine avec les Ouighours, en Birmanie avec les Rohingyas, en Israël  avec les palestiniens, en France avec les arabes et les africains – est une mécanique, qui se passe de justice, pour finir dans un non-lieu pour les policiers assassins d’un ordre hideux.

8 minutes et 46 secondes…Tempo macabre qui met fin à une vie et pièce de théâtre cynique  jouée à l’infini dans la plus grande démocratie du monde.

Mouton désigné du bourreau-flic, le noir américain est quelqu’un qui un jour s’est trompé de passage clouté, ou à oublier de baisser les yeux devant le shérif qui le tient en joue. Ou de sourire à celui qui le gifle.

Trump menace d’envoyer l’armée mater les manifestants…La cruauté drivée par l’indifférence, du président des États-Unis laisse sans voix Justin Trudeau.

L’American way of life, finalement, n’est réservé qu’aux  blancs racistes, haineux et assassins. N’est ce pas Monsieur Trump !

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